Daiō

Histoire

Daiō est le descendant d’une famille guerrière et dirigeante ancienne. Il est le fils d’un ancien chef redoutable : Mamuro dit « Le terrible ». Un homme tyrannique qui mena d’une main de fer une série de batailles contre les Colds. Il organisa également la conquête et le massacre de plusieurs autres clans voisins. Une légende qui laissa un grand héritage de résistance et de mobilisation planétaire contre « un mal plus grand ». Cela participa à la création d’une identité supranationale balbutiante. Mort au combat contre Mango alors qu’il était âgé de 96 ans, le vieux lion s’est éteint, privé de ses forces par la maladie et une longue vie d’affres irréparables.

Élevé dans l’optique de prendre le pouvoir, Daio fut formé au combat dès son enfance dans le but d’être un grand guerrier. Il fut élevé par sa mère Tsuri jusqu’à ses 16 ans, âge auquel elle décéda d’une crise cardiaque. Elle fut une nourrice exigeante et hautaine, faisant peser sur ses épaules le poids de la popularité de son défunt père. La suite de son éducation fut assurée par des volontaires qui furent proches de son géniteur. Fort heureusement pour lui, il profite des gènes exceptionnels de ses parents, lui offrant une carrure massive et une puissance incroyable. Il est dit qu’il pourrait un héritier du super saiyan légendaire, ou une sorte d’élu ! Son caractère baroudeur et sa présence pesante le mirent en lumière pour prendre la relève de son peuple. Les Chamans annonçaient sa victoire, « le fils du grand Mamuro est destiné au trône ! Il sera le prochain chef ! ». Bercé par l’assurance prophétique qui lui fut répétée, mais aussi par ses capacités sans égales, il devint arrogant et fier : jugeant qu’il ne pouvait être rien d’autre qu’un souverain. Il s’entoura alors davantage de larbins que d’amis, ne voulant pas que sa légende soit atténuée par une quelconque forme d’aide. Il instaura des rapports de domination avec chacune de ses connaissances, allant jusqu’à en éliminer certaines dans le seul but de satisfaire son égo et sa rage de l’instant.

Tout portait à croire qu’il remporterait haut la main tous les défis le menant au Mak’Gora… Puis vint son dernier combat. Pour défier le souverain en place, les prétendants devaient s’affronter les uns contre les autres pour qu’un seul parvienne subsiste. Plus d’une trentaine de combattants vinrent se proclamer digne du titre. S’en suivit alors une série de combats particulièrement sanguinaires. Sans le moindre mal, Daio massacra ses concurrents, certains préférant même abandonner que de subir une mort presque certaine. La route de sa destinée, pavée par les paroles des chamans les plus éminents, était enfin terminée. Mais il n’en était rien, car son dernier adversaire n’était autre que Sheeri, une inconnue qu’il n’avait jamais pris la peine de remarquer. Orgueilleux et fier, il ne prit pas le danger qu’elle représentait à sa juste valeur, subissant un revers terrible qui l’handicapa durant le combat. La suite de l’affrontement fut légendaire, digne de David contre Goliath. Le massif Daio dirigeait une force inexorable contre Sheeri qu’il ne parvenait pas à atteindre. Lentement mais sûrement, le colosse fut fatigué, affaibli puis vaincu, terrassé par la fatigue et d’innombrables blessures. Il ne fut pas exécuté, ceci n’étant pas coutume, surtout lors des longs duels d’honneur.

Non seulement elle avait remporté la victoire, mais elle avait accompli cet exploit en ne subissant presque aucun coup, bien peu de blessures couvraient son corps, témoignant d’une victoire aisée. C’était une humiliation indescriptible pour Daio qui fut pourtant le favori du clan. Cette honte immense le priva de tout droit de revanche, de contestation potentielle : il était moralement abattu. Sa destinée, qui semblait tracée, ne l’était pas, son histoire était terminée. Il tomba dans un certain mutisme pendant plusieurs semaines, se coupant de son contact aux autres pour méditer, et maudire sa faiblesse. S’il pensait avoir été victime d’un coup du sort, il avait également conscience qu’une partie de sa défaite était due à une mauvaise préparation. Il n’abandonna donc pas l'entraînement, transformant sa frustration en hargne, puis sa hargne en force.

Son affiche de perdant ne cessa pas de le suivre. Quelques jours après sa défaite, il fut convoqué par la cheffe Sheeri qui, non content de l’avoir écrasé, désirait maintenant l’avoir près d’elle. Dans sa nouvelle fonction de garde du corps, Daio était aux premières loges pour assister à la destinée incroyable de sa concurrente, énième humiliation qui le faisait enrager chaque jour, lorsqu’il était seul. La frustration et la colère se mêlaient à la jalousie, un cocktail explosif qui faisait de lui un danger secret mais certain ; peut être était-ce d’ailleurs ce pourquoi il avait été nommé auprès d’elle : pour être contrôlé et contrôlable. Était-il donc condamné à n’être qu’un gorille sans volonté ? Sheeri espérait-elle le dominer éternellement de la sorte ?!

Caractère

Daiō a été élevé dans l’idée de dominer n’importe quel être vivant. En plus de l’assurance que lui donnait sa génétique, il était assommé par ses parents par une culture fière et guerrière. Tout dans son éducation portait à croire qu’il était un dieu parmi les hommes, un être supérieur destiné à diriger. Ce moule fanatiseur ne fut pas effet sans lui, il grandit dans cette thématique, l’accession au trône étant son unique objectif, devant la reproduction, sa famille ou de quelconques amis. Ainsi, il ne s’attache pas vraiment aux autres, imaginant un inconnu comme un adversaire, un rival, et certainement pas un allié. Cette méfiance n’est pas que le fruit d’une tradition respectée, mais aussi un ensemble de traits de caractères naturels : Daio aime soumettre, conquérir et se battre. La vision du sang le stimule et l’adrénaline d’un affrontement est sa drogue favorite.

Cet état d’esprit de « berserker » se ressent dans sa manière de se battre. Si son affrontement son Sheeri fut sa première défaite loyale, il avait pris l’habitude de terrasser ses concurrents par la force brute. Impulsif et orgueilleux, il est facile de le faire sortir de ses gonds, le provoquer est une bonne méthode de l’affaiblir tactiquement.

Pourtant, il n’est pas un imbécile. Lettré, il était capable de lire des notices, des ouvrages et d’analyser des cartes et dessins. Un tel niveau n’avait été possible que grâce à son enfance privilégiée de fils de grand chef.

Physique

Daiō est un véritable monstre, même pour les standards de Saiyans. D’une incroyable robustesse, il surplombe ses congénères du haut de ses 2 mètres 30. Véritable montagne de muscles, il profite d’un corps relativement sec dévoilant le fruit d’une vie d’entrainement, mais aussi d’une génétique incroyable. Souvent assimilé à un véritable « Ikari », un berserker, il est raconté qu’il pourrait descendre du super saiyan légendaire lui-même.

Tout comme la plupart des représentants de son espèce, ses cheveux sont d’un blanc immaculé profond, assez longs pour retomber dans son dos. Sa pilosité s’étend sur une grande partie de son corps, couvrant ses bras et jambes ainsi qu’une partie du torse. Sa peau basanée met en valeur ses iris d’un jaune d’or, qu’on croirait brillants. Tout comme la plupart de ses congénères, ses yeux sont d’un fond sombre inquiétant.

Habillé au plus simple, ce géant se contente souvent de ne porter qu’un simple pantalon ample serré par des bandages épais. Des brassards viennent modestement décorer ses avant-bras, rien de superflu.