Luca Weißertod

Histoire

Tout commence sur une planète de petite envergure, isolée dans un coin de l'univers. Son nom est Viltra. Sa particularité ? Elle est exclusivement habitée par des démons qui ont décidé de quitter leur royaume en quête d'une vie plus... Paisible. S'amuser à dominer les plus faibles est une chose, mais être un vulgaire barbare qui ne jure que la force de son pouvoir en est une autre. Nous aimons les bonnes manières, chez nous, et c'est pour nous éloigner de ces dégénérés que mes parents ont migré avec leurs pairs à leur lointaine époque.

Très vite, des villes et des villages au style gothique furent érigés aux quatre coins de la planète, majoritairement sur la terre ferme, mais parfois aussi au fond d'océans ou dans les cieux. Nos territoires ne pouvaient être définis que par les mots les plus flatteurs de vos dictionnaires. Notre foyer était et est toujours magnifique. Ce monde n'a pas connu les ravages d'une quelconque guerre, et comme pour nous remercier, notre terre ne nous agressait point par la moindre des catastrophes.

Mais bon vivants que nous étions, vivions nous de gentillesse et d'amour ? Oh oh oh, bien sûr que non. Nous étions des démons, après tout. Nous nous divertissions par le biais de jeux politiques entre les plus puissantes familles qui régnaient sur notre peuple. Intrigues, trahisons, discordes... Rumeurs humiliantes, ragots croustillants, vérités blessantes... Ces jeux restaient soumis à un règlement très strict afin que notre système ne sombre point dans le chaos. Trichez si vous pensez pouvoir vous en sortir, ou faites vous avoir en essayant. Et croyez-moi, des tricheurs, nous n'en manquions point. Et ces gens nous servaient à alimenter un jeu... Beaucoup plus divertissant, et accessible à tous nos citoyens.



Qu'est-ce qu'il se passe, lorsque quelqu'un enfreint l'une des règles de notre royaume ?
Nous l'attrapons, nous effaçons une partie de sa mémoire de sorte à ce qu'il ne comprenne ni où il est, ni pourquoi, ni comment, et nous le jetons avec d'autres imbéciles qui ont subi le même sort dans des lieux desquels on ne peut s'échapper pour participer à un jeu qui sera télévisé sur tous les écrans de la planète ! Vos pouvoirs sont supprimés et vous ne devenez que des êtres banaux qui n'ont que bras et jambes et cervelle pour survivre. L'une des choses les plus intéressantes était le fait qu'absolument tout le monde pouvait finir sur le plateau de ce jeu. Voyageur stellaire égaré, enfant turbulent, personne atteinte de maladie mentale... C'est ce qui rendait notre jeu particulièrement palpitant, le plus souvent.

Et ensuite ? C'est la partie la plus divertissante !
Nous opposons de force les participants en promettant la liberté à ceux qui parviendront à tuer un de leurs camarades sans se faire découvrir. Lorsqu'un meurtre est commis et que le cadavre est découvert par au moins deux personnes, les participants ont un temps limité pour enquêter. Après quoi, un procès est joué. Si les participants réussissent à découvrir le coupable, ce dernier est tué de manière spectaculaire. Dans le cas inverse, s'ils se trompent... Tout le monde est exécuté, sauf le coupable, et ce dernier retrouve sa liberté d'antan.

Comment faisons-nous pour nous divertir si nos participants refusent de jouer le jeu ? C'est très simple: nos participants finissent toujours par s'entretuer à un moment ou à un autre. Il y a toujours quelque chose qui les pousse à commettre l'irréparable. Et lorsque cette chose ne vient pas d'elle-même, malgré la promesse d'une liberté sans condition au gagnant... Alors quelqu'un s'en charge.

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ? J'y viens.

Il fallait bien quelqu'un pour déclarer à nos chers participants les potentielles nouvelles règles que nous voulons leur imposer. Quelqu'un pour les pousser à s'entretuer. Quelqu'un pour superviser les procès. Quelqu'un pour effectuer les exécutions. Quelqu'un que les participant détesteraient, mais que les spectateurs adoreraient.

Pendant de nombreuses années, j'ai présenté et supervisé les jeux télévisés du Diable de la planète Viltra. Me jouer de ces pauvres participants. Les pousser à la limite de la folie. Et ce sentiment de tenir plus d'une dizaine de vies entre ses mains, de pouvoir en faire ce que bon me semblait. D'être acclamée pour mon sadisme. Ces gens étaient soumis au moindre de mes caprices, et il n'y a rien qu'ils ne pouvaient y faire si ce n'est que de se mettre à s'entretuer.

Mais maintenant, que fais-je ici à vous parler de mon histoire ? Car j'ai quitté ma planète. Maintenant, je rôde dans l'univers à la recherche de ma prochaine source de divertissement. Voilà qui devrait vous suffire, pour le moment.

Caractère

Comment suis-je au quotidien ? Je vous assure que je n'ai pas juste l'air d'être calme et froide. J'aime manipuler mon entourage de sorte à ce que tout se passe selon ma volonté du moment. De ce fait, je suis capable de vous mentir en gardant un visage parfaitement impassible. Et non, je ne suis pas une menteuse compulsive. Je suppose qu'il faut bien le préciser, pour certains comme pour d'autres. Je suis intelligente et rusée, et n'aspire qu'à rassasier mes désirs insatiables.

Je l'admets, je suis moi aussi capable de perdre mon sang froid lorsque quelque chose ne se passe pas comme je le souhaite. Cela se traduit souvent en un excès de violence et de l'usage des mots les plus vulgaires. Ce n'est pas systématique, mais quand quelque chose me tape sur le système au mauvais moment, il m'arrive de vouloir relâcher la pression, parfois de manière... Spectaculaire.

Physique

Ne méritez vous pas que la plus simple des descriptions ? Il me semble bien que si. Alors, voici quelque chose qui devrait satisfaire votre imagination de primate. Moi, Luca Weißertod, possède une silhouette fine. Je mesure 1m50 et mon poids ne vous regarde pas. Ma peau est aussi pâle que la première partie de mon nom de famille l'indique et mes cheveux sont aussi noirs que la seconde partie de mon nom de famille. Je les attache en deux grandes couettes anglaises. Mes yeux sont rouges comme le vin. Je porte des boucles d’oreilles dorées et du vernis à ongles noir. Concernant mon style vestimentaire, j'aime les tenues de style lolita gothique.

Oh, ma tenue à moi ? Elle est composée d’une chemise blanche à col, d'une veste noire avec des rubans blancs lacés le long de ses manches fixée par un simple ruban à la poitrine pour laisser apparaître une cravate rouge. La taille de la jupe aux nombreux niveaux dispose de dentelles blanches. Je porte aussi des bas jusqu'en haut des genoux, noirs, avec un liserait de dentelle, des chaussures rouges vernies à sangle et à talons épais, un serre-tête en dentelle semblable à une coiffe de servante, et une bague ressemblant à une griffe ou à un doigt d'armure en fer sur mon index. Assurément, je ressemble à une princesse sombre, et suis mystérieuse et élégante comme une Lady.

Êtes-vous satisfaits ? Je l'espère.