Spyro

Histoire

La vie d'un dragon, au début ça n'a pas forcément l'air simple. A peine sorti de l’œuf et déjà des dangers guettent le jour où ils vont pouvoir profiter d'un instant d'inattention pour dévorer tout cru cette pauvre petite chose aux grands yeux et aux minuscules ailes ne lui permettant pas encore de voler. C'est pourquoi les dragonnes sélectionnent avec le plus grand soin l'endroit où elles vont s'établir en attendant que leur progéniture soit capable de voler de ses propres ailes.

En l'occurrence, le petit dragonnet aux violettes écailles aura vécu ses premiers jours à l'abri dans une grotte aux parois serties de pierres précieuses aux mille et unes couleurs. Une vision colorée qui ne manquait pas de l'émerveiller chaque matin, tandis que sa mère se chargeait de rassembler de quoi nourrir cette petite boule d'énergie adorable tenant difficilement en place.

Elle parvenait néanmoins à se faire obéir et à l'obliger à rester à l'abri durant ses absences. Car il ne faudrait pas que son cher petit sans défense ne soit pris pour cible alors qu'elle est occupée a rassembler de quoi le nourrir. C'est que ça mange beaucoup a cet âge-là, et il le faut bien pour qu'il puisse grandir et devenir un fort et fier dragon comme sa mère. Celle de Spyro arborant d'ailleurs une sublime peau rose nacré du plus bel effet...ce qui lui jouera malheureusement un mauvais tour par la suite.

Car, bien que ces premières années se passèrent sans incident notable, les braconniers rôdaient dans ces bois à la recherche de marchandise capable de les rendre riches. Comme des écailles de dragon par exemple, ou bien leurs repères souvent riches en filons précieux. Le petit dragon, bien qu'encore jeune, avait déjà bien grandi pour atteindre environ 124 centimètres de haut à l'aube de son treizième anniversaire.

Il pouvait donc s'éloigner un peu plus de la grotte en compagnie de sa mère, qui lui apprenait alors les bases de la chasse, de la prudence et aussi des fruits à éviter. Mais bien qu'étant un élève appliqué, sa curiosité sans borne le rendait quelque peu distrait. Mais c'est probablement ce qui lui aura sauvé la vie en cette belle journée d'été, où, après s'être éloigné pour jouer avec de magnifiques papillons iridescents...sa vie allait être brisée.

Tandis qu'il observait avec joie l'un de ces papillons se poser sur la pointe de son museau, il vit une intense lumière inonder les lieux, tout aussi bref et violent que le son qui l'accompagnait. Tous les animaux du coin prirent leurs pattes à leurs cou et fuirent, mais Spyro lui, retourna auprès de sa mère. Celle-ci semblait dormir, du moins de son point de vue.

Elle ne bougeait plus, contrairement aux humains tapis dans les fourrés, observant la venue de ce petit dragon d'un œil déjà remplit d'or. Car ils avaient en leur possession un cristal très spécial, capable de détecter la quantité d'Ether présente chez un dragon. Ce qui leur avait permis de trouver la mère du jeune Spyro, mais ce cristal s'était illuminé timidement pour elle. Alors que pour le jeune dragon, il se mit à briller de mille feux, tel un petit soleil entre les mains de ces hommes cruels. Un dragon capable de produire une telle quantité d'Ether, signe d'une grande puissance magique dans ce monde, ça ne pouvait que les rendre riches, tous autant qu'ils étaient.

Ainsi, tandis que Spyro tentait de réveiller sa mère avec quelques coups de museau, ces hommes dénués d'empathie ne voyait pas un pauvre petit orphelin, mais une source de revenus colossale. Sa chance dans ce malheur fut de valoir plus cher vivant que mort, puisqu'il s'agissait d'un spécimen rare, un Etherion. Nom donné à des individus naturellement dotés d'une grande puissance magique. Il fut donc capturé, mais non sans mal.

Malgré son jeune âge, Spyro ne se laissait pas faire, il griffait, mordait, crachait des flammes et même de la foudre. Mais il fut maîtrisé, au prix d'une aile et d'une patte brisée. Voilà qui était fâcheux pour ces braconniers, car bien entendu, cela faisait drastiquement baisser le prix qu'ils pouvaient espérer en tirer à la vente au marché noir, ce qui causa une sévère discorde au sein du groupe. Surtout pour un Etherion capable de maîtriser deux arcanes élémentaires distinctes, ce qui était particulièrement rare, encore plus que les Etherions eux-même.

Il fallait donc le confier à un spécialiste capable de le soigner pour en tirer le plus gros prix possible. Mais pas n'importe lequel, quelqu'un sur qui ils avaient un moyen de pression pour le pousser à garder l'existence du dragon secrète, à faire de son mieux pour le soigner, mais surtout à leur rendre une fois le travail fait gratuitement en échange de la vie sauve pour sa petite fille.

C'est donc après un voyage de plusieurs jours qu'ils arrivèrent à Allengard, l'une des plus grandes cités de sa région, où résidait un riche seigneur avec sa fille de sept ans, connu pour soigner de temps à autre les animaux blessés qu'il peut trouver un peu partout, en grand défenseur des animaux qu'il est. Les braconniers apportèrent donc le dragon à cet homme, en lui faisant bien comprendre que s'il révélait a qui que ce soit l'existence de cet animal, ou s'il tentait de le relâcher dans leur dos, ils n'auraient aucun mal a en faire payer le prix à sa chère fille. Cet homme, du nom de Sirius Delynn, n'eu donc que peu de choix, il accepta de prendre en charge le dragon, et de garder son existence secrète.

Mais allait-il réellement s'occuper de ce dragon sans tenter quoi que ce soit pour le sauver de ce qui l'attendait ? Mais avant de répondre a cette question, voyons donc comment s'est déroulé la convalescence du jeune dragon. Étant donné le traitement auquel il avait eu droit jusqu'ici de la part des braconniers, il était naturellement devenu craintif, et prenait peur à chaque fois que Sirius s'approchait de lui, ce qui ne lui facilitait pas la tâche pour lui prodiguer des soins. Mais à force de patience, l'humain parvint a démontrer qu'il n'était pas une menace, contrairement aux hommes qui l'ont maltraité.

Sirius s'adressait au dragon comme à son propre fils, sans le brusquer, et toujours avec la gentillesse qui le caractérise. Il fini donc par réussir a immobiliser les membres blessés de l'animal, mais celui-ci semblait encore refuser de manger la viande pourtant appétissante qu'il lui donnait. Il pensait donc naturellement que le dragon était trop déprimé pour avoir faim, mais il en était tout autre en réalité. Sirius souhaitant éviter que sa fille Ivy puisse voir le dragon afin de le protéger, avait donc placé l'animal dans une petite cabane au fond de son jardin bordé de murs de pierre, et en a interdit l'accès a sa fille.

Évidemment, il n'avait pas installé l'Etherion à même le sol, il lui avait même fait une place confortable pour qu'il se remette au mieux. Mais cette cabane où il se trouvait lui offrait une vue sur un pommier planté non loin de là dans le jardin, ce qui lui faisait terriblement envie, car Sirius ignorait une petite chose. Tous les dragons ne sont pas nécessairement carnivores. Lors de son troisième jour de convalescence, le dragon finit donc par se lever pour tenter d'ouvrir la porte de la cabane, sans succès. Il se dressa donc pour prendre appui sur le meuble placé sous la fenêtre, et découvrir que la petite Ivy ramassait les pommes tombées de l'arbre.

Il se mis alors a se lécher les babines, puis se laissa geindre pour tenter d'attirer l'attention de la fillette. Celle-ci tourna alors la tête pour découvrir qu'un animal était caché dans cette cabane a laquelle son père lui interdisait l'accès. Ne résistant pas a la tentation d'aller voir cet animal de ses propres yeux, elle déposa son panier de pomme devant la cabane, et alla s'introduire dans le bureau de son père pour en dérober la clé à son insu. Elle ouvrit donc cette cabane pour y découvrir un authentique dragon, qui semblait bien attiré par son petit panier de pommes.

La curiosité étant plus forte que tout chez cette petite, elle s'approcha prudemment en tendant la main vers le museau de l'Etherion, jusqu'à ce que celui-ci accepte de se laisser toucher par la fillette innocente. Face à l’intérêt indéniable de l'animal pour son panier, elle compris bien vite qu'il n'attendait qu'une chose, y goûter. Elle s’assit donc à côté de lui, et lui donna plusieurs pommes, une par une. Ivy avait tout de même un peu peur de se faire mordre par accident, alors le dragon se montrait prudent à son tour pour ne pas croquer un doigt par inadvertance.

Jusqu'au moment où, Sirius ayant terminé ses affaires courantes, voulu tenter une nouvelle fois de nourrir le pauvre dragon qui n'avait pas mangé depuis deux jours. Il découvrit naturellement avec stupeur que la porte de la cabane était grande ouverte, et craignait donc deux choses. Que sa fille ait ouvert cette porte, et que le dragon se soit enfui. Heureusement, ce qu'il vit le rassura à moitié, car même si sa fille avait bel et bien ouvert cette porte, le dragon était encore là, et il mangeait enfin. La petite Ivy expliqua alors innocemment à son père que le dragon adorait visiblement les pommes, lui faisant comprendre que ce dernier était donc végétarien.

La vie suivait donc son cours, étant donné qu'Ivy et le dragon semblaient bien s'entendre, ils accepta de la laisser s'occuper de le nourrir tandis que lui s'occuperait toujours des bandages et de surveiller l'avancée de la guérison de l'animal. Les braconniers continuaient évidemment de rendre régulièrement visite à Sirius pour savoir où en était l'état de leur prise, mais en parallèle, la fillette s'attachait de plus en plus au dragon, au point de lui donner un nom, Spyro. Évidemment son père trouvait cela mignon, mais en même temps, il craignait encore plus le jour où le dragon devrait partir, car cela en deviendrait déchirant pour Ivy. Et cela n'allait pas en s'arrangeant, car elle passait ses journées a cajoler son Spyro, qui en retour l'amusait avec de petites démonstrations de ses souffles élémentaires.

Le père et la fille notèrent donc que le dragon avait bien plus d'arcanes différentes qu'ils ne le pensaient. Il est déjà rare d'en avoir deux, et encore plus rarissime d'en posséder trois. Mais Spyro lui, en avait montré quatre, ce qui ne s'était tout simplement jamais vu auparavant, et qui sait s'il n'en possédait pas d'autres qu'il n'avait simplement pas encore découvert. En apprenant cela, Sirius était déterminé a rendre sa liberté au dragon, car s'il laissait les braconniers l'emporter, dieu seul sait ce qu'il pourrait encore subir à l'avenir, peut-être quelque chose d'encore pire que de terminer sa vie dans une cage.

Spyro se remettait donc doucement de ses blessures, parvenant a se déplacer en boitant mais sur de courtes durées. Ivy quant a elle, passait de plus en plus de temps avec lui, et en faisait toujours plus. Le nourrir, le laver, lui parler, même lui lire ses livres favoris en espérant qu'il comprenne ce qu'elle lui racontait. Et ça, pour comprendre, il avait fini par assimiler une partie du langage humain avec le temps, jusqu'au jour où Sirius n'arrêtait pas d'appeler sa fille pour qu'elle aille enfin se coucher. Lorsqu'elle accepta finalement de laisser son ami pour la nuit, elle lui fit un câlin, puis lui souhaita bonne nuit avant de quitter la cabane. Elle ne s'attendait sans doute pas a entendre une voix derrière elle lui répondre "bonne nuit, Ivy".

La fillette n'en revenait pas, Spyro venait réellement de parler. Bon ce n'était que trois mots, mais pour elle s'était si énorme qu'elle couru voir son père avec un large sourire en lui hurlant "Spyro m'a parlé ! Spyro m'a parlé !". Et il n'allait pas s'arrêter a ces trois mots, durant la semaine qui suivi, Ivy fit de son mieux pour apprendre de nouveaux mots à son meilleur ami, jusqu'à ce qu'il soit capable de discuter comme un véritable être humain, bien que son langage soit encore limité à ses balbutiements. Était-ce là la preuve que les dragons pouvaient parler ? Ou bien un genre d'arcane inconnue permettant à un animal de développer le don de parole ou d'assimiler des langages qui lui sont étrangers ? Il n'y avait pas réellement de moyen de le savoir, à moins d'avoir d'autres dragons sous la main pour pratiquer le même apprentissage.

Cela resterait donc un mystère pour tous, car Spyro guérissait très bien, au point de pouvoir courir à nouveau dans le jardin, et amuser Ivy comme jamais en la prenant sur son dos. Mais il devenait urgent que le dragon puisse retrouver sa liberté, car les braconniers n'allaient plus tarder a revenir voir où en était son rétablissement. Mais même s'il regagnait sa terre natale, il ne serait pas à l'abri à cause de ce cristal pouvant détecter aisément son énergie Ether colossale. Sirius devait donc se creuser la tête pour trouver une solution. Tenter de faire croire qu'il avait été enlevé ? Qu'il était mort ? Non, toute idée tombait immédiatement à l'eau à cause de ce maudit cristal, et le fait qu'il en existe plusieurs en circulation éliminait d'emblée la possibilité de le rayer de l'équation.

Sirius étant à court de solution, il choisi d'en parler directement à Spyro, pour lui faire comprendre le danger qui pèse sur lui, mais aussi sur Sirius et sa fille. La fuite est possible mais serait éternelle tant que ces hommes possèdent un cristal capable de détecter l'Ether. Sans oublier qu'ils feraient payer le prix de la disparition du dragon à Ivy ou son père s'il disparaissait. Spyro s'est profondément attaché à la petite Ivy, il ne supporterait donc sans doute pas de l'abandonner en sachant que ces hommes lui feraient du mal. Il annonce donc qu'il ne voit qu'une seule issue possible a cette situation, un combat contre ces braconniers, pour leur faire comprendre que s'ils osent faire du mal a Ivy, ils en payerons le prix cher.

Sirius n'est pas enchanté par l'idée, mais est bien obligé de reconnaître que c'est la seule solution qu'il leur reste. Mais pour combattre efficacement ces hommes, il allait falloir se préparer en amont. Le trio passa donc l'après-midi a échafauder un plan d'attaque, mais il tomba à l'eau avant même d'avoir pu commencer, brisé dans l’œuf par la visite surprise des chasseurs à la nuit tombée. Ivy quitta donc son lit en catastrophe pour ordonner à Spyro de s'envoler pour s'enfuir, ce qu'il fit quelques secondes plus tard, avant que les braconniers ne puissent le prendre à nouveau dans leur filet.

La lumière produite par le cristal en possession du groupe déclinant jusqu'à extinction, ils en conclurent que le dragon c'était enfui pour de bon, et allaient donc le faire regretter à Sirius. Ils s'emparèrent donc de sa fille, et commençaient a proférer des menaces, détaillant avec une précision sordide les sévices qu'ils comptaient infliger à la petite fille sous les yeux de son père. Mais à l'instant où le chef dégaina sa dague pour la placer sous la gorge d'Ivy, il remarqua qu'une lumière commençait a gagner de l’ampleur derrière lui. Il se tourna donc pour constater que cela provenait du cristal d'Ether, annonçant le retour à grande vitesse du dragon. Mais il était impossible de voir par où il allait frapper, la nuit étant bien tombée.

Le cristal commençait a produire un son strident tant il détectait une quantité d'énergie colossale. Ce son gagnait en intensité en même temps que la lumière qui en émanait, a tel point que les sbires du chasseur commençaient a devoir se boucher les oreilles pour ne pas avoir a subir ce son insupportable. Lorsque soudain...le cristal s'éteignit aussi brusquement qu'une torche par grand vent. Tout était devenu calme, un silence que l'on pourrait qualifier de mort. L'un des hommes commençait a paniquer, craignant l'arrivée du dragon qu'il commençait a percevoir comme un monstre dont ils ont attisé la colère...une colère sans nom.

Le cristal s'alluma soudain sans prévenir, le sont qu'il produisait également, survenant tel un cri surnaturel et assourdissant, faisant sursauter son porteur avant qu'un puissant éclair ne vienne frapper l'un des braconniers, le projetant violemment en arrière. Son corps retombant alors lourdement sur le sol alors qu'une silhouette de dragon pourfendis les cieux noirs à une vitesse folle, annonçant qu'il y aurait un autre passage, ainsi qu'un autre homme dont le corps allait bientôt se retrouver a fumer suite à un autre impact de magie d'Etherion. Sur les quatre hommes restant, un allait être frappé par une boule de feu, le suivant par un pic de glace, et le troisième par une boule de roche le tuant sur le coup. Il ne restait donc plus que le leader du groupe, retenant toujours la petite Ivy en otage.Il allait donc être plus que risqué de tenter de frapper cet homme sans mettre en danger la fillette à laquelle le dragon tenait tant.

L'homme vociférait en direction du ciel, ordonnant au dragon de se poser et de se laisser capturer s'il ne voulait pas avoir la mort de la petite fille sur la conscience. Mais ne vit aucun dragon atterrir, car celui-ci étant en fait déjà au sol, en train de s'approcher de lui sans être remarqué, tel un prédateur s'apprêtant a agresser sa proie. Mais un regard incontrôlé de Sirius révéla la présence de Spyro. Il se tourna donc vers lui, offrant l'occasion au père de tenter de désarmer l'assaillant de sa fille.

Il n'y parvient malheureusement pas, mais cela offrit à la fillette l'occasion dont elle avait besoin pour se libérer, et à Spyro celle dont il avait besoin pour attaquer. L'homme étant en train de lutter avec Sirius pour retrouver le contrôle de sa lame, le dragon choisi de se jeter sur le braconnier pour le mordre sauvagement au bras, le désarmant dans la foulée. Celui-ci hurlait de douleur, et commençait même a implorer le dragon pour qu'il épargne sa vie et relâche son bras. Ne voulant pas traumatiser encore plus sa chère Ivy, Spyro s'exécuta, et ordonna au chasseur de disparaître, et de faire en sorte qu'il ne le revoie plus jamais s'il tenait à la vie.

L'homme était évidemment stupéfait de découvrir qu'il était capable de parler, mais semblait accepter de ne plus venir chercher des poux à cette famille. Alors qu'en réalité, il commençait déjà a s'imaginer recruter d'autres hommes pour obtenir sa revanche, mais surtout cette fortune sur patte que représentait Spyro à ses yeux. Il ne résista donc pas à la tentation, bien trop fier pour se laisser intimider par un dragon. Seulement cette fois, à peine une semaine après l'avertissement, Spyro ne lui laissa pas de troisième chance.

Il réduit le convoi en cendres, après avoir surgit de nulle part. Seulement, quelque chose clocha lorsqu'il voulu repartir. Il avait découvert une nouvelle arcane à son éventail de capacité, ce que l'on pourrait appeler un "souffle spatial". Consistant à "cracher" un concentré d'Ether devant lui en plein vol, permettant d'ouvrir un portail et de se déplacer instantanément vers un autre lieu. Seulement, alors qu'il souhaitait retourner à la maison de la petite Ivy, c'est dans un tout autre monde qu'il échouera, sans parvenir à en comprendre les raisons.

Caractère

Spyro est encore un jeune dragon un peu naïf malgré la perte de sa mère. Mais même s'il se fait parfois avoir à cause de cela, il s’efforce de prendre la vie du bon côté. Et il le rend bien, son visage assez expressif pour un dragon rend toutes émotions contagieuses. Le voir heureux donne la banane, le voir triste fait de la peine et ainsi de suite (du moins pour ceux qui ont un cœur).


Sans oublier que ce petit boute-en-train aime bien se montrer taquin de temps à autre, voir même espiègle, mais toujours dans la joie et la bonne humeur, jamais avec méchanceté. C'est sans doute pourquoi il semble tant amuser les enfants. Il observe le monde qui l'entoure d'un œil curieux, s'émerveille d'un rien, il est volontaire, valeureux, impliqué, empathique, mais il reste surtout un animal sauvage...


...Qui apprend a parler au contact des humains dont il ignore encore tant de choses. Un jeune dragon encore loin de se douter du pouvoir dont la nature l'a doté. Soit un pouvoir colossal entre les mains d'un enfant...qui sait ce qu'il pourrait en faire.

Physique

Un bien beau et jeune dragon que voilà. Bon forcément il ne paraît pas bien grand lorsqu'on le compare aux humains avec ses petits 132 centimètres de haut, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut le sous-estimer. Ajoutons qu'il a une longueur de 196 cm, ainsi qu'une envergure d'environ 3 mètres une fois ses ailes déployées, un beau petit bestiaux donc. Sa peau écailleuse comparable a celle d'un serpent mais en moins 'visqueuse" et plus sèche arbore une couleur violette, tout comme ses yeux, avec un dégradé allant vers une couleur plus sombre au niveau des pattes. Ajoutons qu'elle ne reflète qu'assez peu la lumière, et que sa texture lisse ainsi que l'extrémité de sa queue font de lui un excellent nageur, capable en plus de respirer sous l'eau. Sa crête, ainsi que le bout de sa queue et une partie de ses ailes sont de couleur jaune, avec encore une fois un dégradé vers le sombre, mais au bout de la queue cette fois. Quant à la partie de ses ailes qui le supporte lorsqu'il vole, elle est d'une bien jolie couleur rouge profonde. Pour à nouveau parler de texture, les "plaques" présentes le long du torse et du ventre de Spyro sont plus proches de plaques osseuses que de véritables écailles, et sont donc par conséquent plus au touché. Évidemment n'oublions pas qu'en tant que dragon il possède des crocs et des griffes pouvant s'avérer dangereuses si l'on vient lui chercher des poux. Mais c'est tout de même assez rare qu'il s'en serve sans une véritable bonne raison.