Hartmann Locke

Hartmann se régénère au contact de sa peau avec le sang. Afin d’y avoir plus facilement accès, il peut plonger ses doigts à travers la peau de ses cibles et les sortir sans ne laisser quelconque marque ou blessure, drainant simplement ses ennemis.

Tout ce qui constitue le corps d’une forme de vie est fait de cellules. En volant les cellules des autres et en les remodifiant, on devient très rapidement apte à réparer son propre corps. Du moins, c’est ce qu’Hartmann avait vu dans le peu de documents qu’il avait daigné lire après sa résurrection. Toute cellule sanguine devenait une cellule souche, et toute cellule souche devenait une cellule dont il avait besoin. C’était suffisant.

Hartmann ouvre un élément du décors, qu’il soit véritablement une porte ou nom, qu’il peut ensuite refermer. Cela lui permet bien entendu de fuir et se déplacer plus efficacement, mais il peut également créer des pièges pour ses ennemis de cette façon. Il peut également fermer un élément du décors qui est déjà ouvert ou divisé pour une autre raison que ses propres pouvoirs.

Hartmann ne sait toujours pas ce qu’il est. Mais la mémoire musculaire qui habite ses mains à chaque crochetage lui fait savoir qu’il a toujours été un amateur de cambriolage et d’intrusion dans des lieux où il ne devait pas se trouver. Le peu de Ki qui lui reste de son héritage Saiyan ne lui sert pas à envoyer des boules d’énergie mais simplement créer des entrées là où il n’y en a pas, et des cloisons là où il devrait y en avoir.

Hartmann bondit pour traverser rapidement une longue distance, gagnant l’élan pour esquiver des attaques ou bien améliorer un enchaînement.

La sauvagerie habite chaque Saiyan. Sinon, jamais ils n’auraient pu obtenir leurs cheveux dorés. Les modifications faites au corps d’Hartmann ne lui permettraient jamais de pouvoir obtenir cette transformation mythique que possèdent les autres guerriers de l’espace. Pourtant, cela n’empêche pas sa rage de ressortir, par moment. Là où les autres volent, lui préfère bondir et sauter comme un chasseur bestial.

Hartmann envoie à l’aide de ses yeux deux rayons lasers fins et extrêmement tranchants, scindant tout ce qui se trouvent sur leurs chemins.

Les yeux de Hartmann trahissent sa nature seconde, noirs et perlés comme ceux d’une bête. Mais avec cette iris bien différente de celle d’un oeil normal, il parvient à observer des failles dans l’univers et ses fondations. En se concentrant, il les présente douloureusement au reste du monde. Mais, en vérité, il aime tout simplement avoir obtenu le pouvoir de faire des lasers avec les yeux. Vous n’aimeriez pas l’avoir, vous ?

Hartmann frappe quasi-instantanément dans un point faible ou une blessure de sa cible avec pour but de le neutraliser avec le moins de douleur possible, ajoutant à la précision de son coup une force incommensurable.

Hartmann n’est pas forcément un grand amateur de la bagarre. Il préfère se spécialiser dans des combats qui se finissent vite et bien. Cette attitude de professionnel lui vient de quelque part, se dit-il par moments. Des visions d’entraînement militaire lui parviennent par moment en reproduisant des mouvements lors de ses batailles. Qu’importe. Il n’est intéressé que par la possibilité d’en finir vite et de passer à autre chose.

Se basant sur une sorte de One-Inch Punch légèrement reformulé, Hartmann traverse la peau de son adversaire pour lui attrapper le cœur et l’arrêter à main nues. Un adversaire cherchant à garder son coeur fonctionnel serait obligé de le pomper avec un maximum d’énergie. À l’inverse, si Hartmann est blessé par une technique extrêmement surpuissant, il peut pomper son cœur avec sa propre main pour forcer une régénération accrue. La précision nécessaire à ce genre de mouvement empêche Hartmann d’utiliser cette technique plus d’une fois.

Quel est l’organe le plus important de tout être vivant ? Le cerveau, bien évidemment. Mais quand bien même il ne fonctionne pas, le corps peut s’en sortir tant que le coeur bat. En associant sa précision avec ses nouveaux pouvoirs, Hartmann s’est rendu compte de l’efficacité d’une attaque qui ne faisait qu’arrêter le coeur. Au final, cela sonnait très bien avec l’identité qu’il s’était forgé jusque là.