Melfaroth
Résumé | |
Prénom | Melfaroth |
Nom | Syntykoski |
Race | Terrien |
Age | 19 |
Anniversaire | 03 mai |
Signe | Taureau |
Sexe | Masculin |
A tué | Deidara |
Statut | Inconnu |
Activité | Inactif |
Infos Professionnelles | |
Alignement | Inconnu |
Maison | Terre |
Tournois | Deuxième tournoi de Dösatz |
Entourage | |
Connaissances | Super AjitoCandavesDeidaraKaozium |
Histoire
« -Melfa… Melfa, nom de Dieu, si tu ne te lèves, pas, je te jure que j’en parlerais à l’oncle ! Allons, allons, debout faignante ! »
La jeune fille grommela, et enfouit sa tête sous son oreiller. Ce ne fut que lorsque son jeune frère, Belokan, lui arracha sa couverture, qu’elle se sentit disposée à s’étirer, puis se lever, doucement, le plus lentement possible. Elle adorer agacer le petit garçon, si intrépide, si vif, tellement actif que le fait de la voir fainéanter le rendait fou furieux.
-« Belo, calme toi, sinon, tu n’arriveras plus à retenir tes pas, et tu sauteras hors du vaisseau. Tu te perdras dans un trou noir, et le monstre des dimensions viendra te manger ! Hi hi hi ! -Attends un peu… »
Tandis que les deux enfants se poursuivaient, un homme imposant, sûr de sa force et de sa personne, s’avança dans l’embrasure de la porte. Son visage était déjà rongé par le temps, et ses longs cheveux argentés se faisaient rares, dégarnissant chaque jour un peu plus son front.
« -Belokan Syntykoski… -L’oncle ! »
Sans ne rien ajouter de plus, l’homme poussa les deux enfants sur le pont, puis dans son bureau, où il les fit asseoir. Son ton était grave, et ses yeux, humides.
« -Vous avez aujourd’hui tout deux dix ans, n’est-ce pas, dit-il sans attendre de réponse, et bien vous êtes assez grand pour que je vous parle de nous… -Enfin, l’oncle, que veux-tu dire ? Tu y comprends quelque chose, Melfa ? Réponds, tête de… -Silence. Écoutez moi, les enfants. Ce que je vais vous raconter, vous devrez le graver dans votre cœur, plus profondément encore, si possible… Il y a bien longtemps, nous vivions tous séparés. Il n’existait aucune unité entre nos caravanes de vaisseaux… D’ailleurs, nous n’avions pas de vaisseaux. -Pas de vaisseaux ? Nous nagions dans l’espace ? -Écoutez moi, bon sang ! Comment voulez vous que je m’explique si vous m’interrompez tout le temps ?
« Nous avions toujours de la terre sous le pied. La terre, c’est ce que vous avez vu sur la dernière planète que nous avons visitée… Cette matière tantôt dure, tantôt molle, qui nous empêche toujours de tomber dans un vide infini… La vie était belle et bonne, sur cette terre… Il y avait de grandes et belles forêts luxuriantes, des rivières agitées qui serpentaient dans les vallées sauvages…
-Des quoi ? -Bon sang, des vallées et des forêts… Vous voyez le petit sapin en pot de votre cabine ? Et bien imaginez des milliers de sapins pareils à celui-ci, immenses et forts. Slalomant entre ces arbres, de l’eau qui avait creusé, au fil des siècles, un profond sillon dans le sol… Imaginez, au terme de cette rivière, une gigantesque étendue d’eau, où nageaient des poissons par centaines. Un lac. Et puis, plus bas, en suivant la rivière qui s’écoulait du lac, vous tombiez sur la mer, ou l’océan. De l’eau salée, irisée, reflétant la lumière du jour et de la nuit, à perte de vue… -C’est bien joli, l’oncle, mais je n’y comprends rien du tout… -Peu importe. Ce qui est important, c’est ce qui nous est arrivé à nous, les hommes qui vivaient en ce lieu. -Que s’est-il passé, l’oncle ? -Les hommes, les êtres humains, je veux dire, sont devenus trop, bien trop nombreux. Ils abattaient des centaines de forêts pour avoir la place de vivre et de se nourrir. Ils perdaient toute dignité… Ils ne se cultivaient plus. Ils ne parlaient plus entre eux. Ils n’étaient plus que des bêtes, des « consommateurs finaux ». Ils naissaient, mangeaient, buvaient, craignaient la mort, ce qui les différenciait encore des animaux, et mouraient enfin. Notre peuple vivait reculé de cette folie, dispersé au nord, par delà de très hautes montagnes… Les autres hommes avaient finit par nous pervertir en nous privant de notre existence paisible et sauvage, en nous faisant don de la technologie… Lorsque les choses se sont gâtées, nous avons quitté notre planète, Kaestra, à bord de grands vaisseaux nomades. Vous êtes à bord de l’un de ces vaisseaux, bien entendu. Depuis lors… Nous sommes les rebuts de l’univers. Nous allons de planète en planète, nous demandons l’aumône, nous volons lorsque personne ne parvient à concevoir de la pitié pour nous. Fort heureusement, nul n’ose encore s’attaquer à nous, en raison de rumeurs que nous laissons courir, et d’un entraînement que nous faisons suivre à tous… Et à toutes. Voici le sens de votre course quotidienne, de l’apprentissage du combat, de vos quelques cicatrices, et d’une lassitude qui pourra bien vous venir avec l’âge. Vous êtes des vagabonds des étoiles. Il va falloir apprendre à vous comporter comme tels, mes enfants… »
L’entraînement de Melfaroth et de Belokan fut rude. L’oncle était aussi bon instructeur qu’il était brutal. Dès le premier jour, la jeune fille imaginait le vieil homme cloué au lit par une grippe carabinée, tandis que son frère rêvait de l’étranglait dans son sommeil. Fort heureusement pour eux, la tendresse qu’ils éprouvaient pour leur tuteur était trop grande pour qu’ils puissent renoncer à son affection. Les années passèrent pourtant lentement. Belokan devint un jeune homme puissant, Melfaroth, une belle jeune fille. Seuls ses yeux, constamment rougis par l’insomnie, faisaient ombrage à sa beauté.
Un jour, pourtant, un incident survint dans la vie des deux adolescents. La caravane était attaquée. Des boules de ki s’écrasaient sur la carrosserie des vaisseaux, faisant résonner tout l’habitacle de hurlements de terreur. L’oncle survint, en peignoir, pantoufles aux pieds. Il brandissaient le poing, et beuglait un ordre répété : « Tout le monde sur le pont ! Dépêchez vous un peu, par le diable ! Il y a là assez de cyborgs pour remodeler l’univers ! »
Melfaroth et Belokan parvinrent ensemble sur le lieu de l’affrontement. D’hideuses petites créatures hybrides, partiellement robotiques, se jetaient avec hargne sur leurs compagnons de toujours. Les adolescents se regardèrent brièvement, avant de se jeter dans la bataille, d’un seul hurlement sauvage et désespéré.
Malgré leur détermination et la brutalité de leurs coups, ils ne parvinrent à démanteler que quelques uns des redoutables cyborgs qui se jetaient sur eux. Bientôt, Belokan reçut un éclat du vaisseau en pleine tête. Il tomba au sol, inconscient, laissant sa sœur seule. Celle-ci, voyant la victoire plus que compromise, prit son frère dans ses bras, et tenta de rejoindre l’oncle. En la voyant, celui-ci baissa sa garde. Un grand robot humanoïde en profita pour lui loger une vingtaine de coups de pieds en pleine figure, ce qui envoya le vieil homme se fracasser le crâne contre le bastingage. Désespérée, la jeune fille sauta par dessus bord ; même le monstre avaleur de galaxies de son enfance était préférable à tant de violence irraisonnée.
« -Jeune homme, est-ce que ça va ? »
Belokan se dressa sur son séant. La voix qui venait de lui chatouiller les oreilles l’avait surpris, sinon effrayé. Lorsqu’il vit l’apparence de son interlocuteur, sa surprise se mua en terreur. La créature portait une belle paire de cornes sur son front, ses yeux n’étaient que des fentes sur un visage lardé de cicatrices profondes, et, pour couronner le tout, ses dents étaient anormalement pointues. Pourtant, la chose portait une belle cravate bien repassée, une chemise blanche très propre, et revêtait un magnifique, mais terrifiant sourire canin.
« Et bien, jeune homme ! Melfaroth, c’est bien cela ? Je te souhaite la bienvenue à bord du Jean Itard II, le vaisseau le plus rapide de la voie lactée ! -Melfaroth ? Vous vous trompez, je suis Belokan. Et qui… Non, qu’est ce que vous êtes ? -Belokan… Non, rien à faire, je préfère Melfaroth. Ce nom te sied bien mieux, mon garçon ! Je suis Socrate, le mercenaire qui se plaît au dialogue, exclu bien malgré lui de sa planète. J’aurais préféré mourir, mais chez moi, c’était interdit… Enfin, peu importe. -Et ma sœur ? Où est-elle ? -Ah… La jeune fille… »
Socrate marqua un temps d’arrêt, avant de soupirer bruyamment.
« -Je regrette, mais lorsqu’elle a sauté de votre vaisseau pour atterrir sur le mien, elle portait des poids qui lui faisaient une gravité artificielle… Mon vaisseau était trop bas. Elle s’est brisée les deux jambes, et je pense que son dos a beaucoup souffert du choc. Elle est vivante, mais j’ai dût la remettre à mon ami et disciple, Platon… Seulement, il va probablement la ramener sur notre planète, et en faire une citoyenne. Je suis désolé, mais tu ne la reverras probablement pas avant longtemps, jeune Melfaroth… » -Je m’appelle Belokan, nom de Dieu ! »
Pourtant, le jeune Belokan se fit vite à son nouveau nom. Il fut même heureux de garder en lui une trace de sa sœur. Il n’avait qu’une douzaine d’années, mais le calme Socrate lui offrit une vie plus saine que celle qu’il avait connu auparavant. Il fut mercenaire, et obtint une force suffisante pour parvenir à se suffire à lui même. Mais son éducation au combat fut complétée par une initiation au dialogue et à une certaine sagesse, jusqu’alors absente de son éducation. Socrate prenait grand plaisir à discuter avec lui de l’origine des mots qu’il utilisait, de la beauté artistique, de l’amour, de la mort, et, par dessus tout, de la raison qui faisait de lui un être humain.
« Celui qui se contente de ses sens est un porc. Celui qui se contente de ses sens et de son courage est une brute. Celui qui met sa raison au sommet de son courage et de ses sens est le meilleur homme qui puisse être. »
Cependant, les bonnes et heureuses années passant, le rebaptisé Melfaroth ressenti le désir de partir de son côté, et de vivre sa propre existence. Son vieux maître y consenti, heureux de le voir devenir enfin adulte. Il lui offrit une petite navette, et le jeune homme parti en quête d’aventures, libre de toute haine et de tout préjugé.
Il a participer au Deuxième tournoi de Dösatz et a fait match nul en 8e de finale face à Ajito. Mais il a été déclarer vainqueur par le jury. Il a ensuite perdu face à Deidara en quart de finale de ce même tournoi.
Caractère
Comme dit précédemment, le physique de Melfaroth traduit son caractère. Turbulent et arrogant dans son enfance, le jeune homme est devenu, suite aux années passées en compagnie de Socrate, honnête, sincère, et incroyablement doux… Son goût pour le dialogue fait de lui un adversaire pénible pour ceux qui se mettent en tête de l’affronter, et un compagnon plein d’intérêt pour les autres. Melfaroth a gardé de son passé un certain goût pour le combat, qu’il voit comme un art, un havre de paix (paradoxalement), où la réflexion n’a plus lieu d’être. Le combat est au corps ce que le dialogue est à l’esprit. Cependant, Melfaroth n’est pas réellement violent… Opposé à la mentalité des saïyens, il compte davantage sur une grande maîtrise de ses gestes que sur une terrible colère pour parvenir à ses fins.
Physique
Melfaroth est un jeune homme calme et doux. Son regard est vif, ses gestes, mesurés et très précis. Tout en lui révèle une certaine retenue, une violence effacée par le désir de comprendre. Les cheveux clairs et longs, les yeux bicolores, une unique boucle d’oreille accrochée à son oreille droite, un tatouage sur la nuque, Melfaroth a tout du vagabond des étoiles qu’il n’est plus, jusqu’à l’accent. Tous ses « r » sont roulés, et il lui arrive de prononcer les « j » comme des « i ». Fort heureusement, l’hyperactivité de son enfance a laissé place à une grande patience, qui lui permet de se faire comprendre de tous assez facilement.