Mihrimah

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Résumé
Prénom Mihrimah
Nom Sultan
Surnom Magicienne des affaires, Princesse, Fille de Soliman, Peau Blanche, La Dompteuse, Demi-Djinn
Race Autres Races
Age 22
Sexe Féminin
Taille 156cm
Poids 48kg
Statut Vivant
Activité Actif
Joué par Lúka
Date création 29-07-2022
Dernier RP Les golems ne sont pas prêts ! [Mission, Rang 3]
Dernière localisation Désert des Mirages
Dernière planète Héra
Infos Professionnelles
Alignement Neutre
Maison Héra
Entourage
Ennemis Freezer

Histoire

- Et donc oui, j'ai vécu dans ce palais d'or jusqu'à mes 14 ans.
- Ca devait être plaisant.
- Par rapport à quoi ?
- Bah, vous aviez une maison spacieuse, des tas de personnes là pour vous, vous faisiez ce que vous vouliez de vos journées et v-
- Holà holà, je vous arrête tout de suite. Déjà, non, je ne faisais pas tout ce que je voulais de mes journées, puisque qu'on m'éduquait à devenir l'héritière parfaite pour prendre la relève le jour où il le faudrait.
- Oui d'accord, mais ça c'est normal.
- Bah oui, mais j'aimais pas.
- Enfin, faut quand même des contreparties à tout ce confort !
- Ben ces contreparties là ne me plaisaient pas.
- C'est le principe d'une contrepartie.
- Oui, juste que certaines me dérangent plus que d'autres.

- ... Vous êtes difficile, quand même.
- Et vous, vous êtes trop facile.
- Ca veut dire quoi, ça ?
- Qui de nous deux vit bridé, aujourd'hui ? Et qui s'en sort le mieux, avec son raisonnement ?
- C'est, c'est pas la question.
- C'est toute la question. Et c'est pour ça qu'il faut qu'on en parle, Steve.
- ...
- Mais je divague, procédons point par point et faisons les choses dans l'ordre.

- Oui euh... Donc, en tant que fille de Soliman le Magnifique, votre quotidien depuis toute petite était de recevoir une éducation exemplaire, via des cours privés de la part de grands professeurs, de vouer un temps assez significatif aux soins du corps, de faire acte de présence pour des événements importants, mais aussi de participer à des réunions stratégiques et commerciales, je suppose ?
- Alors déjà, c'est Soliman le Législateur, pas "le Magnifique". Je ne vous ai rien dit pour la première fois, mais vous admettrez que c'est tout de même un titre plus honorifique que d'être reconnu pour du vent. "le Magnifique"... mais d'où ça sort, ça encore ? (En plus, il était clairement pas magnifique.)
- Ah, je, toutes mes excuses, c'est le nom que j'avais.
- C'est pas grave. Vous avez dû tomber sur un petit rigolo ou un fanatique. Ca arrive. En tout cas, j'avais heureusement aussi d'autres choses pour m'occuper, dans cette cage dorée.

- Ah oui ? Quel genre de choses ? Dites-moi.
- M'occuper de mes animaux, par exemple. J'aimais bien, ça.
- Aaah, je comprends. On est sur la même longueur d'onde, là ! J'ai aussi un animal de compagnie : un chat, il s'appelle Fripouille et il est adorable.
- Ah c'est marrant, ça. Moi mon préféré s'appelait Shere Khan, un très beau tigre de la Caspienne.
- Ah... Oui, c'est... pas la même...
- Oh mais ce n'était pas le seul, que j'aimais.
- Peut-être un animal moins imposant ?
- Tout à fait ! Et très mignon, en plus.
- Aaah, là vous me parlez.
- Ahah. Je l'ai appelé Kaa, c'est une vipère Ottomane.
- ...
- Un problème ? Vous avez perdu le sourire.

- Oui non, ça... ça va... Mais c'est pas un peu risqué, la compagnie de tels animaux ?
- Non, pas du tout. Ils sont doux comme des agneaux...
- Ah.
- ... depuis que je les ai dressés.
- Ah !
- Oui, je me souviendrai toujours du jour où on me les a offerts, pour mon 8ème anniversaire.

- Oook... Et si ce n'est pas trop indiscret, comment vous vous y preniez, pour les dresser ?
- Avec le fouAÏE !
- Toi, si tu l'ouvres encore, c'est 100 coups pour ce soir !
- Oh non, pitié non, pas encore le dos...
- Tu as fait ton choix.
- !

- ... Je vais peut-être aller aux toilettes.
- Finissons l'interview, avant.
- D'accord !
- Vous me semblez très nerveux, Steve.
- Ah bon ? Euh, ça doit être parce que j'ai un peu faim.
- Oh, je comprends. Moi aussi, je commence à avoir les crocs !
- Hii !
- Bah, Steve, enfin ! Je vous fais peur, maintenant ? Détendez-vous, il n'y a rien à craindre, vous êtes mon invité. Je sais que certains me surnomment "La Dompteuse", mais ça ne fait pas de moi une grande malade, fouettant par mon ki à tout-va. Ca fait davantage référence à mon style de combat.

- Ah oui ? Vous avez appris à vous battre ?
- Bien sûr. Il faut apprendre à se défendre, c'est important. Même sur Héra. Déjà, quand on naît fille, vous savez... Et même pour ma fonction, plus généralement. Il faut pouvoir se faire respecter, dans certaines situations.
- En effet. Surtout que dans le reste de l'univers, ce n'est pas beaucoup plus sûr. Les menaces sont même bien plus grandes. J'imagine que vous vous êtes beaucoup entraînée, de fait. Voire que vous continuez de le faire.
- Pas de manière obsessionnelle, non plus. Je suis une commerçante avant tout, pas une guerrière qui ne vit que pour se prendre la claque qui l'achèvera. De toute façon, les personnes les plus dangereuses font souvent partie de celles qui utilisent leur cerveau. Et toute personne sachant réfléchir est susceptible de pouvoir discuter avec autrui, d'une manière ou d'une autre. Désamorcer un conflit en discutant comme des personnes civilisées, c'est bien, aussi. Généralement, il y a plus à y gagner pour tout le monde. Vous ne pensez pas ?
- Ca me semble évident.
- À moi aussi.

- Sinon, rien à dire de plus, concernant cette période de votre vie ?
- Pas spécialement. Ah, si.
- Oui ?
- Quelques fois, je participais à des rassemblements publiques.
- Oh, ça devait être chouette, ça. L'occasion pour vous de changer d'air et d'échanger un peu avec de nouvelles têtes, pas vrai ?
- En quelque sorte, oui. Souvent autour d'un feu.
- Ca, ça me parle ! Les souvenirs de camping, à brûler des marshmallows, je m'en souviendrai toute ma vie.
- Ouais, moi aussi... même si de mon côté, ça brûlait plutôt des opposants politi-

- Ce qui nous amène à votre départ d'Héra ! À 14 ans seulement, donc. Dites-moi, qu'est-ce qui a favorisé ce départ ?
- Euh, les Heeters.
- Les Heeters ? Comment ça ?
- Ils prospectaient sur Héra pour une formation commerciale et c'est arrivé à mes oreilles.
- Oooh ! Donc c'est eux qui vous ont appris les rudiments du métier ?
- J'avais déjà des bases. Mais ça m'intéressait de les développer davantage. Et suivre les Heeters m'offrait l'occasion parfaite d'élargir mon champ de vision.
- Et votre père était d'accord ?
- Non. Mais en rétrospective, je pense que ma fugue a été la meilleure décision de ma vie. J'aurais juste voulu que mon dernier rapport avec mon père ne soit pas une dispute.
- C'est sûr que c'est dommage. Quoique dur de vous reprocher sérieusement cela, au vu des années suivantes...
- ...

- Hem. Et du coup, comment ça s'est passé, avec les Heeters ?
- Ca a été une période très instructive de ma vie. J'ai découvert des techniques commerciales dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. Ce ne sont pas des experts du domaine pour rien. La formation était autant théorique que pratique et, même si elle m'a coûté cher, cela reste un investissement parmi d'autres.
- Ca donne envie, rien qu'à vous entendre en parler.
- Les compétences ne naissent pas de nulle part. En fait, il suffit souvent de nouer les bons liens et de faire preuve d'un peu de persévérance. Vous voyez ce que je veux dire, Steve ?
- Oui, tout à fait. C'est logique.
- Bah bien sûr.

- Et après cette formation, vous êtes restée en contact avec les Heeters ?
- Dans un premier temps, j'ai été à leur service.
- C'était votre perspective de base ?
- Non, m'émanciper restait ma priorité. Ca me donnait juste un peu plus de temps pour rassembler de quoi être à l'aise avec mon propre commerce.
- Ah, puis après vous avez coupé les ponts ?
- Toujours pas. J'aurais été bien bête de le faire. Garder le lien avec les Heeters permet aussi bien d'avoir accès à certaines informations, que de pouvoir leur rendre des services rémunérés, de temps en temps. Même si dernièrement, c'est généralement eux, qui viennent à moi.
- Le rapport entre maître et élève s'est inversé ?
- Ca, même si c'était le cas, je ne le dirais certainement pas en interview. Je dirais que les réseaux d'information et que les spécialités de chacun peuvent être complémentaires et servir à tous.

- Plutôt s'allier que de chercher à se dominer. Je pense que c'est un beau message, pour clôturer cette interview.
- Parfait, ça me va. Du coup, venons-en enfin à vous.

- Ah oui, c'est vrai...
- Mh ? Vous me semblez un peu déprimé, Steve. Pourquoi donc ?
- Ben, c'est gentil de vous intéresser à moi, mais je pense que je n'ai pas forcément les fonds pour m'élancer dans une telle aventure, en fin de compte.
- Oh, c'est ça qui vous tracasse ? Ce n'est pas un problème. Je me doutais qu’il vous manquerait un budget et j'ai prévu une solution en conséquence.
- Vraiment ?

- Vous êtes journaliste, pour le moment. Si je vous donnais, disons... cette bague... alors, en échange, vous pourriez bien me faire un peu de pub, non ? Dans les articles, chez les particuliers... rien de bien compliqué, si ? Sur une durée de 6 mois, ça me semble bien.
- Euh... 6 mois, c'est beaucoup, quand même. Je ne pense pas avoir autant de poids dans les décisions de la direction. 3 mois me semble plus raisonnable.
- Steve. Cette bague vaut 3 Super-Rocheuses, si vous me permettez de vous le rappeler. J'essaye de vous aider à obtenir le budget d'une nouvelle vie, tout en vous offrant ce que j'ai de plus abordable pour vous. 5 mois.
- Oui, je... je sais mais... vous me faites prendre de gros risques, aussi... 4 mois ?
- Alors 4 mois et 9 jours. Et j'y perds.
- ... Pour 9 jours en plus, je pense que je peux accepter.
- À la bonne heure ! Et regardez, vous m'avez forcée à diminuer mes exigences. C'est pas de bonne augure, pour une carrière commerciale ?
- Ahah, c'est qu'on ne me la fait pas, à moi. J'ai déjà négocié des pantalons à moitié prix, sur Héra !

- Oui... ça se voit, vous avez du potentiel. Je suis sûre que nous pourrons rapidement le développer... Outre bien sûr une petite formation chez les Heeters, je peux déjà vous conseiller quelques placements et achats malins. Vous devriez aussi un peu investir dans l'immobilier, ça ne peut qu'augmenter.
- Houlà, ça fait beaucoup d'un coup. C'est...
- Risqué, c'est ça ? Vous me semblez être quelqu'un de très prudent. C'est une bonne chose, dans les affaires. Et en même temps, ça peut aussi vous faire perdre des opportunités. Cependant, je n'ai pas dit que tout devait se faire en même temps.
- Ah ouf.
- Ce que je vous propose, Steve... c'est d'y aller progressivement et en souscrivant à une assurance. Comme ça, vous avez un équilibre entre le risque et le profit, qui conviendra sans doute mieux à votre profil.
- Ah oui, ça a l'air pas mal, ça...
- Venez, continuons d'en discuter, pendant que je vous raccompagne...

Steve prit sa fausse formation chez les Heeters, ses placements et achats ne menèrent qu'à son appauvrissement et à l'enrichissement de celle qui les possédait dans l'ombre. Tout comme pour l'immobilier acheté, dont le cours augmenta un petit temps comme prévu, avant de s'effondrer à la première éruption volcanique. Quant à la fameuse assurance, elle ne s'appliquait que tardivement et comportait des petits caractères qu'une attention redirigée ne permit pas de remarquer.

 

Fille de Sultan, âme de commerçant. Sultan09

Caractère

- ...
- ...
- C'est vrai que c'est plutôt pas mal, la chicha, en fin de compte...
- Ah ! Qu'est-ce que je vous avais dit, hein ?

[Ne fumez pas ça, c’est de la merde. Peu importe la nocivité moindre de substituts, le processus rend forcément ça très nocif.]

- Mais dites-moi. Puisque vous pouvez faire venir à vous toutes sortes de choses... pourquoi ne pas avoir fait venir la chicha, d'un claquement de doigts ?
- Ca, c'est parce que c'est beaucoup plus satisfaisant de se faire servir par un prince Saoudien. Même si je dois avouer que celui-ci...

 

Spoiler:

 


... il ne m'inspire pas la plus grande des confiances...

- Ahh, maîtresse... Mahmoud, il a mal au dos...
- Mahmoud, il n'a pas intérêt à faire tomber la chicha de son dos !
- Bah, vous n'y allez pas avec le dos de la cuillère.
- Non mais vous avez vu combien de temps il nous a fait attendre, aussi ?! En présence d'un invité, c'est intolérable. Tu entends ? Tu m'as déshonorée, Mahmoud !
- Pardon maîtresse, pardon... Mahmoud il va être sage, maintenant. Il le promet.
- Il vaut mieux pour lui !

- Je ne m'attendais pas à vous voir manifester ce genre de réactions, face aux imprévus.
- C'est exceptionnel. Je ne prétends pas être une sainte, mais j'estime qu'il faut pouvoir se montrer ferme, lorsqu'on se fiche un peu trop de nous. Je suis d'un naturel plutôt flexible, vous savez ?

- Justement, au vu de votre fortune, je me demandais si vous le seriez assez que pour partager un peu aux plus nécessiteux.
- Quoi ? Partager ma fortune ?
- Ben oui. Si quelqu'un venait vous trouver, en vous quémandant une petite aide, vous accepteriez ?
- Euh... Vous savez, il y a un dicton qui dit : "Si tu donnes un poisson à quelqu’un, il se nourrit un jour. Si tu lui apprends à pêcher, il se nourrira pour toujours.".
- Du coup...
- Je suis parfaitement disposée à apprendre à cette pauvre personne à se débrouiller toute seule. Et peut-être même pourra-t-elle apprendre après à d'autres personnes pauvres d'en faire de même !
- Dit comme ça... c'est vrai que c'est pas mal non plus.
- Mais oui. Je ne suis pas arrivée là où j’en suis en mendiant, ni en me contentant de mes moyens. J'ai appris. J'ai fait des erreurs, aussi. Mais ça m'a fait évoluer. Faut toujours aller de l'avant. Et je serai toujours là pour aider une personne à aller de l'avant !

- Ca me rassure un peu de l'entendre. À un moment, j'ai cru que vous étiez un peu...
- Un peu quoi ?
- Bah un peu... hein.
- Mais un peu quoi ? Dites-le.
- Disons qu'il y a des rumeurs comme quoi... vous ne seriez pas toujours très honnête. Que vous seriez un peu fourbe, avare, que vous ne trempez pas que dans de l'eau claire, quoi.
- Moi ? Moi ?!
- Bah, qui d'autre ?
- Ben je sais pas. George Clooney, peut-être. Mais certainement pas moi. Qui vous a dit ça, au juste ?
- Vous comprendrez que je ne vais pas révéler des noms. Mais euh... des clients mécontents, je suppose.
- Ah mais ça, malheureusement... ce sont eux qu'on entend le plus, hein. La majorité silencieuse, jamais elle ne s'agitera. D'où le nom, d'ailleurs.

- C'est vrai mais...
- Écoutez. C'est Steve, votre prénom, c'est ça ? Vous permettez que je vous appelle par votre prénom ? La formalité étouffe un peu, au bout d'un moment.
- Euh... Oui, ça ne me dérange pas.
- Steve... il y a des gens... quand ils n'ont pas précisément ce qu'ils veulent, ça les blesse dans leur égo. Je ne dis pas qu'ils sont à blâmer. Je dis que la frustration, la jalousie, la déception, ça peut pousser à s'exprimer de manière disproportionnée, sous le coup de l'émotion. Prenons un exemple. Dans quel restaurant avez-vous aimé aller manger dernièrement, Steve ?
- Et bien... Au Bon Saint Marin. Sur Jerwing, dans la constellation du Tigre. Je vous conseillerais les Moules du Chef, d'ailleurs. Elles sont délicieuses. Mais euh, pourquoi cette question ?
- Au Bon, Saint, Marin... Un petit instant, je tape ça sur Noodle... Ah, regardez. Je l'ai trouvé sur Noodle Maps. Et là, lisez donc cet avis.
- J'ai pris... les Moules du Chef... il y avait du sable dans la coquille... la moitié des moules étaient froides... accueil désastreux... 1 étoile. M'enfin, c'est n'importe quoi ! J'y vais tous les Lundi ! Et c'est pas la première fois que je les prends, les Moules du Chef. Je n'ai jamais eu ça ! Le chef, ça fait longtemps que je le connais, il est exemplaire. Il a dû tomber sur la mauvaise moule et ne pas les manger assez vite. L'accueil est tip top, il a dû tomber sur le seul mauvais jour, ou alors il était trop exigeant, je sais pas... C'est, c'est...
- Disproportionné ?
- Ah mais complètement ! Oui, euh...
- Une vidéo Noutube, que vous avez aimée, dernièrement ? Une commande sur Neliveroo ?

- Non, c'est bon... Je crois que j'ai compris ce que vous pouviez ressentir.
- Et oui, le commerce, ce n'est pas facile tous les jours. Au moins j'aime mon métier, il est passionnant.
- Ah oui ? Qu'aimez-vous dans votre métier ?
- Et bien, en ce qui me concerne, j'aime vraiment toucher à toutes les facettes du domaine que j'exerce. Du coup, entre l'achat d'une planète ou d'un article, la visite d'un bien immobilier, une exploration voire de l'archéologie, la prospection pour des assurances, des conseils ou services aux particuliers, ou même de la vente itinérante... et bien je voyage beaucoup et je rencontre pas mal de monde. Parfois, je garde même le contact avec certains et on s'entraide pour s'élever ensemble. À l'heure actuelle, un bon entourage social ou professionnel, c'est important, vous savez ? Ca peut même ouvrir la porte à de nouvelles opportunités qui seraient restées complètement hors de portée, sinon.

- Si vous aimez les opportunités, peut-on dire que vous êtes opportuniste ?
- L'opportunité, c'est le choix. Et le choix, c'est la liberté. Vous aimez la liberté, Steve ?
- Euh bah, oui.
- Et bien moi aussi. Donc je choisis l'opportunité qui me plait.
- ...
- ...
- Ca parait logique.
- Ben oui.

- Je dois avouer que votre enthousiasme a quelque chose d'inspirant. Vous semblez tellement épanouie dans ce que vous faites...
- Ce n'est pas votre cas, Steve ?
- Je... C'est à dire que, moi aussi je voyage et j'aime ça... mais ça me parait un peu plus encadré et j'ai un patron au-dessus de moi.
- Je comprends. Vous vous sentez moins libre que moi. Et vous n'avez pas les mêmes perspectives d'évolution. Vous voyez un plafond, c'est ça ?
- ...
- Pas besoin d'en dire plus. C'est normal d'avoir besoin de liberté. La sécurité est confortable, mais le coeur appartient à l'aventure. N'est-ce pas ?
- Mais... c'est dangereux.
- Steve... C'est derrière le risque, que se cache le succès. Et vous avez la chance d'avoir devant vous quelqu'un qui connait le chemin vers le succès.
- Que voulez-vous dire ?
- Simplement que vous n'êtes pas seul. Mais terminons au moins cette interview, avant de se pencher sur votre opportunité. Si ça vous va.

- Ah, hem, oui, bien sûr. Euh... Derrière cet enthousiasme et ce goût de la découverte, avez-vous un but dans la vie ? Quelque chose que vous désiriez faire par-dessus tout ?
- En effet. C'est important de se fixer des objectifs, de vouloir décrocher la lune pour toucher les étoiles. En ce qui me concerne, je veux devenir ce qui existe de plus précieux au monde. Autant au niveau matériel qu'au niveau corporel, de mes compétences, de mon entourage social, professionnel et informatif que je développe jour après jour. Pouvoir me dire que je vaux autant qu'une galaxie entière ou que l'univers. Je veux rêver grand, donner le maximum, devenir la meilleure version de moi-même. En résumé, je veux surtout laisser une trace de mon passage, quelque chose d'éternel qui me prolongera et restera dans les mémoires. Pardonnez-moi Steve, ça doit sembler bien puéril, bien futile...
- Non, ne vous excusez pas. C'est en effet un peu déroutant à entendre, mais quelque part… ça donne de l'espoir.
- C'est vrai. Et qu’y a-t-il de plus beau que l'espoaAAH ! Ma chicha !

- Poouh, Mahmoud il en peut plus... Son dos, tout cassé...
- ...
- Mh ? Maîtresse, repos, un petit peu de repos pour Mahmoud. Juste un petit peu.
- Tu veux du repos ? Il veut du repos, hein. Je vais t'en donner, moi, du repos.
- Mahmoud a un mauvais pressentiment.
- Mahmoud... il va s'accorder 5 secondes de repos, pas une de plus. Puis il va replacer sur son dos la chicha qu'il me remboursera plus tard, avec intérêts. Et s’il a l'audace, je dis bien l'audace, d'encore tout gâcher... je jure... je jure, de faire tomber sur lui toute la foudre de l'ISLAM !
- AAH !
- Quoi ?
- Ca a tonné fort !
- Ah, oui. Les orages ne rigolent pas, sur cette planète.
- Et vous non plus, vous ne rigolez pas.
- Quand on casse, on paie.

- Ce qui me fait penser... Vous qui semblez plutôt revancharde, comment avez-vous vécu la mort de votre père via le seigneur Freezer ?
- ...
- Ah, je... oui, c'était peut-être un peu trop... tôt, ou maladroit.
- Ce n'est rien. J'aimais mon père, bien sûr. Il m'a toujours baignée dans le confort et l'amour, j'étais son enfant et cela se voyait. Il en était fier et voyait en moi le prolongement de la prospérité qu'il avait instaurée sur Héra. Je n'irais pas jusqu'à dire que nous nous entendions sur tout, pourtant il est certain que sa mort a provoqué le sentiment d'un vide en moi. La famille reste quelque chose d'important, sur Héra. Même aux plus hautes castes. J'imagine que c'est culturel. Propre aux environnements rudes, peut-être même.
- Permettez-moi de compatir.
- Merci, Steve...

- ...
- ...

- Et euh... alors... les choses en restent là ?
- Comment ça ?
- Et bien, avec Freezer, je veux dire.
- Oui ben quoi ? Ca se voit, non ? Vous vous attendiez à ce que j'aille l'étrangler à la première occasion ?
- Je sais pas. Dans cet univers, ce genre de réaction semble plutôt courante.
- Ca fait un moment que j'aurais dû le faire, alors.
- Oh, bah... c'est tout aussi possible que vous attendiez juste le bon moment. Vous savez ce qu'on dit : la vengeance est un plat qui se mange froid.
- ...
- ...
- Mais je n'aime pas, les plats froids.
- ... Remarquez, venant de vous, ça fait sens.

- D'autres questions ?

- Et bien... Si ça ne remue pas trop le couteau dans la plaie, je vous aurais bien proposé de retracer un peu le fil des événements qui vous ont menée jusqu'ici, qui ont fait devenir de vous ce que vous êtes aujourd'hui.
- Ca ne me dérange pas.
- Je vous écoute…

Physique

- Pouah, si on m'avait dit qu'un jour j'irais interviewer quelqu'un dans un château en diamant... Mais, c'est des fontaines d'or liquide, ça ?! C’est un peu vide, ici, par contre. J'espère que je ne me suis pas tromp-

- Aaaah !... Bien le bonjour, mon ami ! Vous devez être le journaliste de Nigaro, n'est-ce pas ? Venez, venez ! Prenez un pouf, je vous en prie. Mettez-vous à l'aise, vous voulez une chicha ?
- Euh, peut-être pas, quand même... Je dois avouer que je ne m'attendais pas à vous trouver dans un pouf, au beau milieu de tout ce luxe.
- Bah quoi ? Ils sont pas bien, mes poufs ?
- Si si, euh... on pourrait déjà commencer, si ça vous va ?
- Bien sûr, bien sûr. Je vous laisse mener la danse, mon cher invité.


- Bien. Alors chère Mihrimah, bonjour. Aujourd'hui, vous acceptez de laisser mon équipe partir à la découverte de votre estimée personne. Si vous permettez de vous introduire en bonne et due forme, à ceux qui ne le sauraient pas déjà : vous, Mihrimah, êtes la fille de Soliman le Magnifique, l'ancien Sultan d'Héra. Mais votre nom se détache au final de votre père, puisque votre parcours a pris un tournant différent de ce à quoi on aurait pu s'attendre. Et pourtant, tout comme pour lui lors de son règne, on ne peut pas dire que vous êtes dans le besoin. Déjà, rien qu'à voir ce palais. Un palais, comme votre père, mais en diamant plutôt qu'en or... est-ce une manière de prouver quelque chose ? Si vous me permettez cette formulation.
- Non, absolument pas.
- ...
- ... Enfin si, je vous permets la formulation, mais c'est pas une manière de prouver...
- Ah oui oui, non mais je pensais que vous comptiez expliquer davantage, en fait.
- Aaah d'accord ! Ah ben excusez-moi, je n'ai pas l'habitude de... Hem. Oui alors, c'est-à-dire que ce palais n'est pas mon lieu de vie, pour être franche.
- ... Mais il est bien à vous, non ?
- En quelque sorte... Disons que je l'ai vendu hier, mais que je l'ai acheté aujourd'hui et que mes clients doivent emménager demain.

- ...
- ...
- ...

- M'enfin bref ! Inutile de gaspiller votre attention sur ce genre de détails un peu compliqués, ce n'est pas très important. Vous savez ce qu'on dit : à chacun son métier et les cochons sont bien cuisinés. Euh, non... Retenez juste que ce palais n'est pour moi qu'un investissement, parmi tant d'autres !

- Je... d'accord. Et bien en tout cas, ces investissements vous réussissent. Puisque votre fortune est estimée à... à vraiment... beaucoup. Mais comme ça bouge tout le temps, on n'est jamais vraiment sûr du montant, à vrai dire. Les biens luxueux, les terrains, les planètes, parfois un système entier, même... Dans cette galaxie de grands conflits, c'est pas un peu dur de garder la main sur tout ça ?
- Ah vous pensez que c'est ça, ma fortune ? Ah mais je comprends, maintenant... Non écoutez, je crois que vous prenez pour une fortune ce que je considère comme une monnaie d'échange.
- Que, que voulez-vous dire exactement ?
- Et bien que je garde littéralement la main sur ma fortune littéralement mouvante. Je porte constamment l'extrême majorité de ma fortune sur moi, pour le dire plus simplement.

- Mais... mais comment ? Comment pouvez-vous porter sur vous une richesse qui dépasserait à ce point toutes nos estimations ?
- Je condense la valeur, bien évidemment. Tout ce qui me vêtit ou me sublime en a. Regardez, mes bagues, par exemple. Bon, celle-là, elle jure un peu avec les autres... faudra que je la remplace. 3 Super-Rocheuses standards, on peut faire mieux, quand même.
- 3 planètes rocheuses pour cette bague ?!
- Non, 3 Super-Rocheuses, j'ai dit. Heureusement. Mais c'est vrai que ça reste pas bien dingue.
- Quoi, mais vous plaisantez ?! C'est énorme ! Mais mais, mais vous éclipsez complètement ce qu'était la fortune de votre père, rien qu'avec elle. Vous vous rendez compte ?!
- Oh bah j'espère bien ! Héra c'est une babiole, surtout maintenant. Mais c'est bien ça, le problème de mon père. Il s'est toujours contenté de ramasser des centimes dans le désert, alors que les affaires sont bien plus florissantes au niveau galactique. Bon, histoire de préserver le patrimoine, pour la forme, je dis pas... si je peux récupérer la planète à prix cassé, pourquoi pas. M'enfin, c'est même pas vraiment pour la nostalgie, finalement.

- Bh, pfff, ça me dépasse. J'ai l'impression de ne pas vivre dans le même monde que vous. Bon, euh... bah je vous en prie, tant qu'on y est, si ça ne vous dérange pas... peut-être pourriez-vous nous en dévoiler plus ?
- Sur ma fortune ? Oui, bien sûr, ça ne me gêne pas. Ca pourrait inspirer des personnes à suivre ma voie, qui sait ? C'est à la portée de tous. Déjà, on a ce large sarouel majoritairement pourvu d'une couleur lavande très spécifique à ce type de tissu, car profitant des reflets subtils d-

- Oui, euh pardon de vous couper, je pense vous voir venir et je ne pense pas que la majorité de nos lecteurs voudront creuser le sujet jusqu'au bout. Surtout au vu de la quantité des éléments qui vous couvrent.
- Ah. Je comprends. Permettez-moi de reformer avec plus de simplicité ce début de présentation, alors : ce large sarouel mauve à bretelle - avec le ruban rouge en noeud papillon - vient d'Oragora. Et la race qui se chargeait de cette conception luxueuse, s'est éteinte avec les matières premières et son savoir-faire si apprécié. La collision regrettable d'un astéroïde... C'est triste, mais ça arrive. J'ai eu de la chance de le faire concevoir sur mesure, juste avant cette catastrophe. Comme plus personne ne peut en refaire de pareils et que c'est en vogue dans la constellation du Smilodon, la valeur sur le marché a explosé et c'est bien parti pour durer. Environ 5 systèmes standards, type Naine Rouge. Mais il me semble que la valeur a un peu augmenté, dernièrement.

- ... Ah oui, quand même...
- Oui ça, pour un vêtement de ce style, je trouve que c'est encore honnête. C'était plutôt bien vu.
- Pourquoi "bien vu" ?
- Pour rien. J'ai eu de la chance, quoi... En tout cas, ça a plus de valeur que ces 2 grandes manchettes blanches, si on ne prend pas en compte leurs dorures et ces bracelets de la même teinte.
- Et si on les prend en compte ?
- 10 systèmes.
- Oui bon, en même temps, vu le beau reflet des pierres précieuses çà et là, ça ne m'étonne pas tant.

- ...
- ...
- ...

- Vous ne les avez pas comptées dans le calcul, c'est ça ?
- Eheh, suis-je si prévisible ?

- Non, je pense que je commence juste à m'habituer... Il y a une histoire, derrière cette acquisition ?
- Pas aussi percutante que la dernière, dirons-nous. Je me baladais, au beau milieu d'une brocante huppée, quand tout à coup je les ai vues. Un daron me les a vendues pour une bouchée de pain. Il les vendait car sa fille était devenue trop grande que pour les porter. Sauf que sa fille n'est autre que Mira Mira, la super idole galactique, l'étoile montante de son domaine. Et ces manchettes à bracelets ont été créées en une unique paire, par un grand styliste, et portées à l'occasion d'un mariage secret. Mira Mira a divorcé quelques mois plus tard, évitant de peu le scandale dû à une fuite d'informations. Le revers de la médaille, tout ça...

- Ah oui, encore là au bon moment, je vois.
- Oh c'est un peu réducteur. Si je les ai eues pour une bouchée de pain, c'est car j'ai négocié pour les avoir à un tel prix.
- Je me demande comment vous avez fait.
- Oh j'ai eu... les bons arguments, je dirais. Oui, c'est ça. Les bons arguments...

- Maintenant qu'on en parle, c'est vrai que vous n'êtes pas si grande. Pas que ça soit si notable, mais assise comme ça dans le pouf, je n’y avais pas fait attention.
- Je répondrais bien que la grandeur ne se mesure pas à la taille, mais ça donnerait une mauvaise image de moi.

- Mmmh. Et je suppose que, concernant ces babouches et ce crop top sans manche... ça suit un peu le même schéma ?
- Eheh, c'est amusant que vous les citiez ensemble. Car ces pièces proviennent d'un même ensemble avec sous-vêtements. Ce sont les éditions ambassadeur "Noir Cosmos, Anniversaire Millénaire" de la marque Cannelle. J'ai gagné l'ensemble aux enchères. Vous m'avez peut-être vue passer à la télévision, d'ailleurs. Les prix ont tellement grimpé, que toutes les chaînes en ont parlé. Beaucoup de personnalités fortunées s'étaient rassemblées avec l'espoir d'acquérir cet exemplaire unique, qui se revendrait à coup sûr. Même les Heeters étaient présents.

- Donc, si je comprends bien, ce produit spécial a gagné en valeur grâce à l'insistance des enchérisseurs, pour ce cas-ci.
- C'est ça. Sauf que moi je ne comptais pas revendre le lot. Je voulais juste lui donner un maximum de valeur, tout en pouvant le porter. Je n'avais donc pas vraiment de limites à mon budget. Je vous dis le prix ?
- Je ne le marquerai pas dans l'article vous concernant, mais je pense que si on continue à dévoiler les sommes, nos lecteurs vont au mieux se lasser et au pire se révolter. Donc : non, je crois que ça n'est plus indispensable, à ce stade.
- C'est vous qui voyez, cher invité.

- Au final, lorsqu'on possède une fortune aussi démesurée, existe-t-il quelque chose qui puisse nous résister ?
- Alors... oui. Ce qui ne coûte pas assez cher, principalement.
- Je ne suis pas sûr de vous suivre.
- Ben, je ne vais pas demander la monnaie d'une relique, face à une barre de céréale dans l’épicerie du coin, quoi.
- Donc, dans ces moments, où vous n'avez pas de la "petite monnaie" sur vous, votre fortune se retourne contre vous... Mh-hm... dur dur, d'être riche.
- Je ne vous le fais pas dire. Avez-vous une idée de la peine que j'ai éprouvée, afin de pouvoir mettre la main sur ces poufs suffisamment chers que pour échanger ma monnaie contre eux, dans le seul but de notre entretien ? Sachant qu'après je dois les revendre, histoire de ne pas gâcher cet investissement. Donc, malgré la précipitation, je ne peux pas non plus les acheter trop chers !

- C'est vrai qu'avec cet exemple, c'est assez parlant. Je me sentirais presque coupable...
- Mais non, voyons ! Ne vous blâmez pas à la place du maudit destin, enfin. Vous êtes mon invité, permettez-moi de me faire pardonner. Je vais faire venir une chicha. Vous verrez, ça vous plaira.
- Non non, pas bes-
- Hé, Mahmoud ! Une chicha à la fraise, yalla yalla !
- Mais mais, mais je ne fume même pas...
- C'est pas pareil, vous allez voir. Puis tout le monde aime la fraise. Mahmoud !
- "Mahmoud", "yalla", ça fait pas si origine Ottomane, ça.
- Moi je le suis, mais pas lui. Allez, yalla yalla la chicha, là !

- Haa... Bon, continuons, en attendant. Vos lorgnons en losanges m'intriguent, depuis tout à l'heure. Les verres ont de très beaux reflets et je dois avouer que ce mélange des teintes chaudes... me fait un peu penser à un cocktail dont je raffole particulièrement.
- Ben ça me fait plaisir de l'entendre ! Ca, pour le coup, c'est un élément très, très onéreux de ma fortune. Ca vaut bien plus que ce dont je vous parle depuis tout à l'heure. Cette fois, l'histoire ne part pas bien loin. Il s'agit surtout d'un matériau très rare, car sa formation naturelle est très complexe et répond à des circonstances qu'on a du mal à pleinement analyser à l'heure actuelle. On sait juste que ça s'est déjà produit. Certains parlent d'une pression née d'un affrontement cataclysmique, d'autres d'un reste d'une civilisation d'une époque inconnue... quand ça ne part pas dans des théories plus farfelues.

- Et... vous avez acquis cela au détour d'une astuce ?
- Non. J'ai beau être une commerçante accomplie, on ne peut pas toujours s'en sortir avec une pirouette. Par contre, c'est indirectement grâce à toutes mes bonnes décisions passées, que j'ai pu amasser à temps une fortune suffisamment significative que pour en sacrifier la grande majorité pour cette petite relique… réapparue de nulle part. Bien sûr, j'ai tenté de négocier. Mais ça fait partie du genre d'affaires qui passent devant vous telle une étoile filante dans la nuit noire. C'est comparable à un objet rare sur le web, vendu par mégarde avec l'oubli d'un chiffre, dans la mêlée. Mais de toute façon, ce genre d'objet augmentera constamment en valeur. Ces lunettes font partie du top 5 des objets les plus rares de toute la galac- Eh ! Relevez un peu le regard, là ! Que croyez-vous pouvoir fixer comme ça ? Ma poitrine ?

- Heh, ça risque p-
- ...
- Je veux dire, c'est presque pas poss-
- ...
- Je, je fixais le reflet bleuté étrange du... bijou étoilé de votre collier doré.
- Ah. Aaah oui, l'Étoile Polaire ! Top 3.

- Vraiment, arrêtons avec les indications de rareté. Racontez-nous plutôt son histoire.
- Pardonnez-moi, l'exaltation me gagne lorsque l'on parle de mes trésors. L'Étoile Polaire doit son nom à l'habitant de la Terre qui l'a sertie avant sa mise en vente. Elle est principalement composée de matière quarkonique.
- De la matière quarkonique ? Comme dans le coeur des Étoiles à Neutrons ?
- Oui. C'est une matière étrange, composée uniquement d'une soupe libre de quark up, down et étrange (d'où le nom).

- Et c'est pas dangereux ? Je veux dire, peut-être que c'est radioactif, que ça peut exploser, ou que ça devrait être incroyablement lourd si ça vient d'une Étoile à Neutrons ?
- Rien de tout ça, c'est très stable comme léger et je ne suis absolument pas en mesure de vous expliquer pourquoi, parce que je ne suis pas scientifique et que seule sa rareté m'intéresse.
- Peut-être que ça a été produit en laboratoire, justement ? Parce que bonne chance pour aller chercher ça dans une Étoile à Neutrons. Même pour l'approcher, d'ailleurs.
- C'est aussi ce que je pense. Dans tous les cas, ça devait être coûteux et compliqué d'obtenir un tel résultat, malgré que sa valeur devrait décroître au fil du temps. Bah, peu importe. Il y a de la marge avant que ça descende et avant que je puisse trouver un acheteur. Et il y a encore plus de marge, entre sa valeur objective et ce que j'ai dû débourser auprès du vendeur. Certaines personnes ne se rendent pas compte de l'or qu'elles ont entre les mains.

- Mais moi je me rends compte du gros diamant que vous avez sur votre chapeau.
- Hin, c'est marrant de faire ce rapprochement. Plus que vous ne le pensez, puisque ce diamant vient d'Héra. Comme pour celui de la broche, d'ailleurs. Je les portais avec ce chapeau, depuis mes jeunes années. Ce chapeau est le symbole de mon autorité. Il se doit donc d'être composé de ce que l'on peut trouver de plus majestueux.

- Ah ! Mais je pensais qu'Héra n'avait plus de valeur ?
- Certes. Mais ça implique qu'elle en avait avant.
- Non mais attendez... Vous n'allez quand même pas me dire que lorsque vous êtes partie de cette planète, elle a en même temps perdu toute sa valeur ?...
- Je n'irais pas jusque là. Juste que, de toute évidence, un diamant bleu aussi spectaculaire semble très prisé au niveau galactique, actuellement. Malgré tout, ce n'est pas ma plus précieuse pièce, objectivement parlant. Par contre, ce chapeau reste à mes yeux ce que j'ai de plus précieux... Ah d’ailleurs, en parlant d'oeil, je me dois de vous présenter cette relique mauve, que j'ai attaché : un Oeil Divin.

- Un Oeil Divin ? C'est juste une appellation, ou...
- Alors, ce n'est pas littéralement l'oeil d'une déité, hein.
- Oui non, ça je m'en doute. C'est l'aspect divin en lui-même, qui m'intrigue.
- Ah. Et bien dans ce cas, oui, ça viendrait d'une déité.

- Je suis tout ouïe pour cette histoire.
- De ce que je sais, cette relique, parmi d'autres du même style, agissait comme un catalyseur d'une maîtrise élémentaire semblerait-elle généreusement partagée par une déesse, pour aider l'humanité à se développer pendant ses balbutiements. La légende raconte qu'un jour, la déesse aurait subitement décidé de rompre son lien avec les mortels. Personne ne sait vraiment pourquoi. En tout cas, ce type d'Oeil Divin devenu inutile, tout le monde aurait commencé à le négliger et à finir par le jeter.
- Sauf pour celui-ci.
- Et c'est assez incroyable qu'il ait été aussi bien conservé, après tout ce temps. Ce dernier ne semble pas avoir d'emprise dessus. Par contre, à part ça, c'est vraiment juste un bête globe de cristal, aujourd'hui. Sa valeur s'explique simplement par son origine - aux yeux de ceux qui y croient - ou au niveau de sa datation par des méthodes adaptées. C'est le seul objet que je n'ai pas payé d'une manière ou d'une autre, puisque c'est moi suis allée le faire analyser, après l'avoir trouvé dans les ruines d'une très vieille planète.

- Ah, ça vous arrive de faire de l'archéologie ? Euh, voire du pillage, en fait...
- Ooh, tout de suite les grands mots ! Le commerce comporte de nombreux aspects, vous savez. Il serait dommage d'en exclure l'un d'eux. De toute façon, ça faisait des éons que personne n'était venu le chercher, cet Oeil Divin. Je lui ai redonné du prestige et de la visibilité !

- En évoquant les reliques égarées... À toujours transporter tout sur vous, vous n'avez pas peur de perdre des choses ou de vous faire voler ? Comment réagiriez-vous ?
- Je règlerais la situation en un claquement de doigts.
- Je ne suis pas sûr de m'être bien fait comprendre. Je parlais vraiment d'une situation désespérée.
- Et bien je claquerais des doigts. Littéralement.
- Et ça y changerait quelque chose ?...
- Je pense qu'il est temps de parler de ma dernière relique, qui se trouve plutôt être ma première.

- Ah ? Dites-m'en plus, il y a une histoire derrière ça ?
- Oui, mon existence elle-même. Vous voyez. Hop, vous voyez plus. Hop, vous voyez. Hop vous vo-
- Ok ok, j'ai compris ! Par pitié, arrêtez de jouer au yo-yo avec mes lunettes ! C'est quoi, ça ? De la téléportation d'objets ?
- En quelque sorte. Mes yeux de feu me permettent de faire transporter à moi toute chose que j'ai pu observer un jour, sans limite de distance mais tant que ce n'est pas trop complexe. Et ensuite, je peux même renvoyer à la position d'avant. De la même manière, je peux aussi me déplacer instantanément à des endroits que j'ai déjà pu voir.

- Ah oui, je comprends pourquoi vous en parlez comme une relique... c'est vraiment pratique. Il est vrai que, déjà de visu, vous ne ressemblez pas à une Héra ordinaire, malgré votre sang royal.
- Vous dites ça car je suis blanche ?
- ...
- ...
- ... Bah oui.
- Ah, je me disais aussi. Non parce que, lorsque je demande à d'autres personnes, tout de suite ils bafouillent, réfutent, et du coup je ne comprends pas sur quoi ils se basent.

- Non, moi non plus je ne vois pas sur quoi d'autre ils... Hem. Donc cette couleur de peau, vous pensez qu'elle serait due à votre côté Djinn ?
- Ben, franchement, je ne vois pas à quoi d'autre. Même si passer du turquoise au blanc, ça reste étonnant.
- J'ai toujours du mal à y croire, de mon côté. Demi-Djinn, Demi-Héra... deux existences fondamentalement différentes.
- Djinn du feu, en plus. Mais je n'ai jamais connu ma mère. Tout ce que je sais, c'est que mon père m'a dit s'être raté 2 fois... avant de plus ou moins réussir à sa dernière chance.

- ... Hum. Hu. Huhu...
- Quoi ?
- Ha, haha.
- Ah ! Non, attendez ! Je suis pratiquement sûr que c'est pas dans ce sens là, qu'il a dit ça ! Dites donc, je sais que je n'ai pas de si forte attache envers mon père, mais vous pourriez au moins le respecter en ma présence ! Je vous rappelle qu'il avait un harem pour s'exercer, quand même !

- Pardon, pardon ahah. C'est arrivé d'un coup. Je me calme... Donc vous êtes un peu un mix des deux, quoi qu'il en soit.
- Oui, je maîtrise le ki comme les Héras et je maîtrise un feu sans fumée comme ce type de Djinn. Pour ne pas dire un peu la magie, plus grossièrement.
- Vous croyez en la magie ?
- Je n'ai pas vraiment d'avis sur la question.

- Bien. Je pense qu'on peut désormais passer à l'exploration de votre psyché, si vous nous le permettez.
- Avec grand plaisir, cher invité. Permettez-moi juste de régler une toute petite chose avant...
- Je vous en prie ?...
- MAHMOUD !

Techniques Illimitées

Psycho Thread

psychothread

Spécialité du peuple Héra, l'utilisateur peut employer son Ki pour créer de fins fils pouvant s’attacher à une cible, mais son utilisation peut varier selon l'ingéniosité de son utilisateur. Celui-ci peut par exemple leur conférer la capacité de paralyser un adversaire, voire de drainer son Ki.  

Danse du Feu Sacré

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Le feu inépuisable et sans fumée de ce type de Djinn parcourt sans cesse le corps de Mihrimah. En boules aussi bien qu'en souffle, la commerçante lui donne forme et dangerosité.

Lorsque cette technique est fusionnée au "Psycho Thread", elle change rapidement la couleur des fils de ki, avant de les enflammer d'une traite ! L'utilisation en fouets de feu a valu à leur conceptrice le surnom de "Dompteuse".

Poussière de Djinn

shukanido

En un nuage mauvâtre de fumée étoilée, il suffit à Mihrimah de brièvement tourner sur elle-même pour disparaître puis réapparaître à proximité. Elle peut en faire de même pour quelque chose de complexité raisonnable dans son champ de vision, en claquant les doigts.

Lorsque cette technique est fusionnée au "Psycho Thread", elle prolonge ou étire les fils de ki associés à la cible, dans le sillage des disparitions et réapparitions.

Techniques X3

Spectacle de magie

shukanido

Sensiblement la même technique que "Poussière de Djinn", mais avec une plus grande portée et selon les conditions du Don "Oeil de Djinn". À la manière d'un Déplacement Instantané, Mihrimah peut ainsi même se déplacer jusqu'à une autre planète. Elle peut faire venir une chose d'une autre planète voire la renvoyer, mais pas l'inverse.
 

Manifestations des étoiles

Clonage

Au lieu de disparaître en se téléportant à proximité, Mihrimah peut à la place se multiplier à plusieurs reprises. Il est difficile de dire si elle tourne juste plus longtemps sur elle-même ou si elle se déplace réellement, pendant la manoeuvre.

Lorsque cette technique est fusionnée aux autres techniques, elle n'ajoute bel et bien que sa propre puissance au calcul malgré le nombre de doubles.

Techniques X1

Déchaînement incandescent

Multiple

Dans un festival d'ingéniosité, cet ultime assaut combine absolument toutes les techniques de Mihrimah en une seule. Elle se multiplie à foison, se téléporte à outrance, fait apparaître de quoi ensevelir l'ennemi, façonnant à la fois une immense structure de ki ligotant le tout. Alors dans un véritable four, le pauvre rôti enficelé débute sa cuisson à feu vif, avec l'ensemble de sa cage peu à peu en fusion sous la chaleur grimpante.

Dons

Âme de commerçante

Default avatar
L'expérience et le talent de Mihrimah pour son domaine lui ont permise de développer des atouts aussi utiles pour les affaires que de manière plus générale. Ainsi, elle remarque plus aisément les signes d'un mensonge.

Oeil de Djinn

Default avatar
Mihrimah dispose d'un don étonnant. Il lui suffit de porter un regard sur un lieu ou un objet et de s'en souvenir, afin qu'il puisse être plus tard la cible de ses pouvoirs de téléportation. Toutefois, lorsqu'un objet est téléporté, il laisse une discrète trace d'énergie le reliant à sa position précédente pour un long moment ou jusqu'à revenir à sa position initiale. (Ne fonctionne pas sur les Dragon Balls)

Capacités de race

Fuite

Fuite

Vous pouvez fuir d'un combat sans qu'on puisse vous poursuivre sauf si vous êtes porteur d'une Dragon Ball.  

Par ailleurs, vous ne pouvez pas attaquer une planète, une ville, un joueur ou un PNJ, puis utiliser votre capacité de fuite si un joueur vient pour vous en empêcher. Vous ne pouvez utiliser votre capacité de fuite que pour fuir un combat que vous n'avez pas engagé. En temps de guerre, si vous utilisez votre capacité de fuite, vous ne pourrez plus revenir dans le conflit jusqu'à ce qu'il soit terminé.

Infatiguable

Infatiguable

Vous ne connaissez pas la fatigue

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