Udon

Histoire

Tout commence avec un enfant, un nourrisson, posé devant la porte d’un vieux namek sur la paisible planète de Dösatz. Un enfant au sang guerrier, marqué par une queue poilue de singe. On l’appelle “Udon”, en référence aux nouilles, ce qui devient sacrément approprié lorsque la petite finit par avoir de longs cheveux blonds. 
Udon grandit auprès de ce vieil homme vert du nom de Kalimba, élevée comme son propre enfant. Elle est entraînée à la dure dès son plus jeune âge, car son père adoptif (qui préfère être appelé “maître”) était autrefois un puissant combattant. Le namek en profite pour lui expliquer ses origines, qu'elle a du sang saiyan mais qu’elle doit probablement être métisse, en sachant qu’elle ne possède ni les cheveux noirs, ni les yeux sombres typiques des sang-purs. Il lui parle de cette civilisation belliqueuse, particulièrement controversée pour son attitude conquérante et destructrice tout le long de l’Histoire. Udon apprend donc à éviter cette voie, à éviter de se laisser aveugler par le pouvoir, tout en acceptant néanmoins ses ambitions… Car un individu sans rêve, n’est rien. C’est un faible, condamné à errer sans but et à finir oublié de tous.

Mais Udon demeure une fille enflammée. Son sang guerrier se fait bien voir durant sa scolarité (et en dehors). Elle apprécie rassembler d’autres enfants de son âge pour se battre, pour voler ceux dont la tête ne lui revient pas… Elle a besoin d’adrénaline. Elle a besoin de sentir le risque, d’être capable de relever des défis difficiles. Elle revient régulièrement à la maison blessée, voire ramenée par les autorités. Mais le sage namek a l’habitude, il a été à sa place et il la comprend quelque part. Alors, il la punit, il n’hésite pas à être sévère. Parfois, Udon se prend quelques coups, lorsqu’elle va trop loin. Pire encore, on lui interdit de pleurer, car les forts ne pleurent pas. Elle se jure alors de ne jamais succomber à ses émotions, à la “faiblesse”, ou du moins, ce qu’on lui en a donné comme définition. 
Cette pile d’énergie, cette boule de colère n’était probablement pas la seule à avoir besoin de correction, de leçon, de sagesse ; alors Kalimba choisit de fonder un dojo, un rêve qu’il avait délaissé depuis longtemps. Sous le nom d'école de la "Voie du Poing" (拳の道, Ken no michi, choisi minutieusement par Udon elle-même), il choisit les êtres qu’il juge avoir le plus de potentiel pour mériter ses instructions, ses secrets martiaux. Après quelques années, une petite fille appelée Yubeshi, finit par observer de loin (et aussi discrètement qu’elle le pouvait) les entraînements au dojo, en compagnie de sa grand-mère. Ce détail n’échappe pas au namek, qui arrive même à avoir l’information, de la part d’autres citoyens de Dösatz, que ces deux individus étrangers seraient des réfugiés d’une planète régulièrement meurtrie par les conflits, la Terre. Malgré une certaine empathie, le doyen n’en montre rien, attendant patiemment que la gamine vienne le voir et lui demander d’apprendre.

Malheureusement, quand ce jour vient enfin, ce n’est qu’après la mort du seul parent qui lui restait, et, désormais abandonnée toute seule dans les difficultés de la rue, elle essaie d’attirer désespérément l’attention de l’homme vert. Ce dernier, voyant ça comme une sorte d’épreuve d’entrée, lui refuse constamment, attendant de voir jusqu'où la détermination de la jeunette s'arrête. En attendant, Udon, remarquant tout ça, finit par aider la pauvre petite, lui offrant de la nourriture en cas de besoin et la conseillant (à sa manière et comme elle peut) pour attirer l’attention de son maître. Il faut l’impressionner, montrer de la force, physique comme mentale ! Udon est jeune et ne sait pas comment rassurer. 
Avec la barre si haute, ce n’est qu’après quelques mois qu’il finit par accepter la terrienne. Udon l’accueille avec sa grande gentillesse bien entendu, composée de coups de poings et demandes constantes de duels. Heureusement, pour la pauvre étrangère, Kalimba reconnaît sa condition face à la demi-saiyan et décide de la protéger en conséquence. Non, Udon ne pourra pas la malmener librement avant qu’elle ait le niveau nécessaire ! Peut-être que c'est sa manière de montrer de l’affection ? De la joie ? Un moyen comme un autre de féliciter sa nouvelle amie pour son entrée dans le dojo ?

Quelques années passent. Udon est envoyée comme participante à plusieurs tournois de boxe en poids lourd, qu'elle gagne haut la main. Mais avec le temps, elle finit par voir la dure vérité : en tant que championne, elle ne peut pas le rester indéfiniment et ce même si elle en a la capacité. Il y a des tentatives de négociations, de l'argent mis sur la table pour pousser à des combats truqués... Furieuse, Udon finit par lâcher prise, quittant le milieu de la boxe avec déception. C'était l'endroit où elle pouvait se défouler, se libérer, se rassurer... Mais avec cette révélation, ce n'était plus "chez elle". Le même jour où elle s'échappe de cet enfer, elle finit aux tribunes du Tenkaichi Budokai de Dösatz ! Ses yeux brillent, alors qu'elle se fait la promesse de devenir un jour la plus grande championne que cette planète ait connue ! Quand elle rentre auprès de son mentor, ce dernier lui dit de voir plus haut encore, de se pointer un objectif qui va au-delà de cette simplicité si elle veut marquer l'Histoire. Dans son euphorie, Udon dit qu'elle sera la personne la plus forte du multivers et à ces mots, Kalimba rit en lui disant qu'elle n'est pas encore prête pour le Tenkaichi Budokai et qu'elle doit poursuivre les entraînements.

***

A l'âge de vingt ans, Udon apprend une triste nouvelle au sujet de la planète natale de sa meilleure amie Yubeshi : un immense massacre, causé par un démon du nom de SK. De nombreux habitants de Dösatz observent curieusement son amie et, en conséquence, Udon les insulte voire les frappe pour les éloigner... La terrienne n'a pas besoin qu'on la voit comme une étrangeté, ça fait depuis bien trop longtemps qu'elle est ici pour qu'elle soit encore traitée ainsi. Mais ce qui est d'autant plus perturbant, c'est la réaction de leur mentor, Kalimba. Ce dernier, à cette information, s'est reclus pour plonger dans une profonde mélancolie. Ou nostalgie ? Après avoir insisté à connaître ce qui pèse chez leur professeur, ce dernier finit par avouer : Namek, sa planète d'origine, est sous le joug de ce même démon depuis longtemps. Cette révélation est accompagnée de larmes, sous le choc des deux élèves... Les forts ne pleurent pas et voilà pourtant leur mentor le faire sans fin. Cette image, gravée à tout jamais dans leurs pensées, les poussent à s'entraîner davantage, à se préparer à la gravité de Namek et à la menace qu'elles devront affronter. Kalimba trouve cela absurde, mais il n'a pas la force de les en empêcher. Bientôt, les deux finissent par travailler en autodidacte, alors que leur mentor reste dans les ombres, perdu dans ses souvenirs.

Malgré leurs différences, voilà cinq ans plus tard les deux combattantes unies et prêtes pour un même objectif : sauver Namek en l'honneur de leur professeur, qui les a élevées et qui leur a tout appris. 
 

Caractère

Une véritable tête brûlée. Et tête de mule aussi, accessoirement. 
Si Udon ne crie pas particulièrement “saiyan” aux premiers abords, son tempérament fougueux voire dominateur trahit bien ses origines. C’est un feu qui ne s’éteint jamais, qui au contraire s’embrase à chaque occasion ! Heureuse ? Elle grogne. Triste ? Elle grogne. Agacée ? Elle HURLE ! C’est à croire qu’elle ne ressent que de la colère. Que c’est l’unique sentiment qu’elle connaît. Mais en réalité, c’est bien plus complexe que ça. 
L’esprit humain est un véritable mystère qu’apprécient décortiquer les plus grands scientifiques et philosophes… Mais Udon préfère esquiver ces conversations comme la peste. En fait, elle ne cherche pas spécialement à comprendre ce qu’elle ressent. C’est un domaine qui lui est alien, un domaine dont elle sait qu’elle n’a pas les compétences suffisantes. Alors, elle suit son intuition, tout ce qui lui semble être sensé. Il est trop dur de cerner sa propre morale ? Alors, elle suivra l’éthique qu’on lui a inculquée depuis toujours. Ainsi vit-elle à fond avec l’honneur martial qu’on lui a appris. Le reste n’a pas tant d’importance à ses yeux… Oh, si, il y a bien une chose…
Elle veut être la meilleure. La plus forte. Elle veut combattre les piliers de puissance du multivers. Elle veut apprendre sans s’arrêter, pour pouvoir atteindre le sommet. Suer, saigner, souffrir… Oh, elle ne craint rien de tout ça. La mort est sa pire ennemie, parce qu’elle ne veut pas que son chemin s’arrête. Elle veut atteindre ce rêve, cette ambition, avant de pouvoir enfin fermer les yeux.
En dehors de tout ça ? Du sport, des duels, de l’honneur ? Udon aime manger. Manger beaucoup, comme de nombreux saiyans. Elle aime la fête, les boissons alcoolisées, les femmes. Hédoniste ? Peut-être. Elle n’aime pas les cases, mais ce serait mentir de dire le contraire. La boxeuse n’a pas honte de se remettre en question s’il le faut et elle se permet parfois d’être en dérision avec elle-même quand elle sent qu’elle n’est pas douée quelque part. Par contre, la demi-saiyan ne se gêne pas non plus de critiquer son entourage. Elle méprise la faiblesse et elle ne voit pas l’intérêt de retenir sa langue à ce sujet. Hm, après la colère, il y a bien une autre émotion qu’elle semble maîtriser… La déception.

Physique

Une silhouette féminine, de grande taille et aux muscles saillants (2m pour 100kg). Udon est une athlète qui est fière de le montrer ! Son corps est son art, ses abdominaux durement et parfaitement sculptés ; et si une telle description peut sonner particulièrement virile, la jeune combattante aime équilibrer le tout avec de longs cheveux blonds attachés en nattes. Une chevelure qui a poussé sans jamais connaître les ciseaux… Et ce malgré la gêne que cela peut entraîner en combat. Mais jusqu’ici, Udon a toujours su s’en sortir et imaginer couper “tout ce qui fait sa féminité” la terrifie plus que faire face aux plus grands tyrans du multivers !
Oh, oui, en effet, elle n’a pratiquement rien hérité des distinctions physiques des saiyans… Ses yeux sont bleus comme l’océan, sa peau claire et elle ne possède visiblement pas de queue poilue… Enfin, elle en avait une, autrefois, avant qu’elle ne soit arrachée par son cruel mentor. Mais il le fallait, après tout, c’était une faiblesse supplémentaire, voire même une menace pour l’avenir.
Du côté des vêtements, Udon ne se prend pas la tête. Elle apprécie les cols roulés qui laissent ses bras à l’air, les vestes colorées et chaussures de sport. Bien qu’elle aime les teintes chaudes, elle n’ira pas se rabaisser à porter des choses qui la perturberaient durant ses duels !