Le Roi en Jaune

L'Innomable
Résumé
Prénom Carcosa (Hastur)
Nom Atropos
Surnom Le Seigneur des Espaces Interstellaires, l'Innommable, etc.
Race Autres Races
Age 28
Sexe Autre
Taille 185cm
Poids 65kg
Statut Vivant
Activité Actif
Joué par Mami Tomoe
Dernier RP Liés par le Jugement. [PV]
Dernière localisation Zones Désaffectées
Dernière planète Terre
Infos Professionnelles
Alignement Neutre
Entourage
Proches Williams Auguste
Ennemis DemigraSeishiro Kasai

Histoire



Univers 7, planète Terre, année 994. Au cœur de la capitale de l'Ouest, base de Capsule Corp., naît une jeune fille dans la famille Atropos. On la nomme "Carcosa", en pleine journée d'été, où le soleil est à son sommet.
Carcosa est une jeune terrienne pleine de vie. Elle communique beaucoup, s'intéresse à des œuvres atypiques, n'hésite pas à improviser de nouvelles choses avec des idées toutes plus farfelues les unes que les autres... C'est une enfant prometteuse, espiègle, avec des signes de quotient intellectuel particulièrement élevé. 

Ses parents sont des humains, tout ce qu'il y'a de plus banal. L'un est écrivain, l'autre est musicienne. L'un écrit des textes romantiques, l'autre joue du piano. Des artistes dans l'âme... Et Carcosa ne change pas la donne, elle continue cet héritage en rêvant de devenir comédienne. Sa passion s'est illuminée alors qu'un jour où son père l'a emmenée voir une pièce de théâtre, elle a eu les yeux brillant d'admiration face à une actrice fabuleuse. Depuis, elle souhaite devenir "comme elle", et s'acharne dans un club de théâtre. 

Son talent impressionne plus d'un. Si dans sa scolarité, elle semble peu voire pas du tout intéressée par les cours, c'est une véritable bosseuse quand cela concerne son idéal, son club. Les maths ? Très peu pour elle, elle veut apprendre des textes par cœur, danser, fasciner un public ! Les amphithéâtres ne lui font pas peur, au contraire... La foule la motive plus que jamais.

Elle grandit donc populaire. Entourée de tas d'amies qu'elle voit comme des hyènes sans faciès, près d'elle uniquement pour ses talents et sa beauté. Elle leur sourit, elle rit avec elles; parfois, elle apprécie même leurs présences... Mais le retour à la réalité frappe vite quand elle quitte le groupe pour rentrer chez elle. Une bande d'hypocrites, de fouines, de commères sans importance. Des idiotes si aisément manipulables que c'en est presque ennuyant... Elles ne servent qu'à faire monter les compteurs, pour son rêve de gloire, de célébrité.

Carcosa est intéressée par les atypiques. Ceux qui sortent du lot. Les rejetés de la société. Tandis que certains font du gâchis à jouer les harceleurs, la jeune fille s'approche d'eux, leur pose des questions, et apprend toujours plus à leurs côtés. Des mondes à part, des mondes si difficiles à comprendre pour les autres... Carcosa aime la "folie". Tout ce qui est détesté, tabou, maltraité... Elle devient, malgré elle, un vrai gourou, une figure d'espoir pour de nombreuses personnes isolées... Voire, parfois... Une entité de perfection, comme un sauveur, un ange.

A la fois si proche, et si éloignée d'autrui... Carcosa est seule dans un océan de chair noir et blanc. Elle aime tant impressionner les autres, mais elle découvre quelque chose de plus puissant encore : une envie de voir les autres devenir fous. Elle veut être impressionnée elle-même. Voir des talents émerger. 
Elle en parle donc à ses parents. Son père, compréhensif, l'emmène voir différentes bibliothèques tout en lui proposant de nombreux livres autour de ce sujet. Sa mère, quant à elle, lui propose de jouer du piano tout comme elle, lui expliquant que la musique peut aider à mieux se comprendre. 

Les sentiments, quel mystère.

Carcosa est aimée. Adorée. De nombreux garçons viennent lui demander de sortir avec elle, mais elle les rejette avec politesse... Pensant derrière qu'ils ne valent même pas son regard. Mais un jour, quelque chose d'étrange arrive. Une des hyènes s'approche d'elle, se confessant à son tour. L'homosexualité est quelque chose d'à part. De bien plus rare. Carcosa a l'impression, à cet instant, de voir un visage. De voir chez cette hyène, de la beauté. Et même si, à son tour, cette dernière est elle-même rejetée... Carcosa en a développé un nouveau souhait.

"Je veux être amoureuse, moi aussi."

Elle aime... Peut-être... Probablement... La musique !
Elle aime... Peut-être... Probablement... Le chant !
Elle aime... Peut-être... Probablement... La danse !
Elle aime... Peut-être... Probablement... Le théâtre !
Elle aime... Peut-être... Probablement... L'Art !
Elle aime... Peut-être... Probablement... Définitivement... Ses parents ?

...N'est-ce pas ? C'est évident, pas vrai ? C'est normal, pas vrai ? 
Normal...
...
Mais elle n'est pas normale.

Ainsi naît donc sa quête de plaisir. D'hédonisme. A la recherche de ses sentiments; de son amour pour les choses.
Elle veut ressentir quelque chose.
Elle veut... Etre humaine. 

 

***




Son père était un fervent suiveur de l'ancien Roi de la Terre... Alors, avec l'arrivée d'un saiyan au pouvoir en 1010, il s'est senti détruit. 
L'ambiance au foyer est, depuis, particulièrement sombre. Les écrits du géniteur sont désormais autour de la guerre, du patriotisme et de la vengeance. De l'horreur psychologique avec une pensée révolutionnaire suffisamment subtile pour qu'on ne le mette pas derrière des barreaux. Sa femme, de son côté, ne fait rien pour l'arrêter... Chagrinée par la situation, elle ne cesse de composer des morceaux pleins de tristesse.
Carcosa est jeune, mais elle arrive à comprendre.

Quand bien même tout le monde semble heureux, le père reste dans l'ombre à empester le tabac. Il ne fait plus attention à sa fille, il ne l'emmène plus à l'opéra-théâtre, c'est comme si sa mélancolie l'aveuglait. Pour lui, Carcosa, sa femme, le monde entier... N'a plus d'importance et n'existe plus. Finalement, les parents se séparent, et Carcosa vit avec sa mère, plus responsable.
Carcosa est jeune, mais elle arrive à comprendre.

Ainsi, Carcosa grandit sans figure paternelle, indépendante et ambitieuse. La brunette se pose des tas de questions sur le monde, sur l'humanité, sur elle-même. Elle continue de suivre les conseils de sa mère, se rassurant en jouant du piano, rattrapant petit à petit la véritable virtuose qu'elle est, sans forcément chercher à l'atteindre. La jeune terrienne n'arrive pas à se contenter d'une vie "banale", elle se sent fascinée par ce qui se passe autour d'elle, ce qui va au delà de l'école, des amies et des amourettes. Qu'est-ce qui est au-dessus d'elle, d'eux, les terriens ? Elle connaît l'existence des saiyans, d'espèces largement plus puissantes... Est-ce juste, que les terriens se voient voler leurs terres, par ces gens ? Est-ce juste d'être un vulgaire champ de conflits pour eux ? Carcosa se pose la question, sans attache, en repensant à son géniteur. Est-ce que la technologie de Capsule Corp. suffirait à les éloigner ?...

Non... Bien sûr que non. Ils sont faibles, bien trop faibles pour les arrêter.

Etudes en Arts dramatiques. Carcosa décide de devenir dramaturge. Elle veut devenir le marionnettiste, pas la marionnette. Elle veut créer un monde, comme son père le faisait, tout en admirant l'ardeur, la folie de ses comédiens et comédiennes. Son paternel n'est plus là, pourtant il la hante toujours, surtout depuis ce nouveau coup d'Etat. Tout le monde semble heureux, encore... Comme des idiots. Peut-être que son père avait raison finalement, peut-être que le monde n'en vaut plus la peine...

Tout ça parce qu'ils ne savent pas réfléchir.

Mais peut-être qu'avec un petit coup de pouce...

Carcosa sait danser, elle sait chanter, elle sait jouer plusieurs instruments, elle sait écrire avec brio... Elle performe avec d'autres étudiants dans de nombreux théâtres partout dans le monde, pour représenter l'école. C'est avec facilité qu'elle arrive à atteindre le cœur de chacun, de toutes ces personnes qui cherchent à oublier ce qui se passe là dehors; elle finit donc diplômée, et reconnue comme un véritable génie. 

Quelle est la limite entre le génie et la folie ?

C'est ainsi qu'avec fierté et honneur elle se présente régulièrement dans l'opéra-théâtre de la capitale de l'Ouest, devenant une star grandiose, un nouvel espoir pour le monde de l'Art.

Un nouvel espoir, hm ? Car les autres étaient tous des incompétents.

 

***




Année 1017, Carcosa a 23 ans, fraichement sortie de ses études. C'est une dramaturge prometteuse et fougueuse, avec des histoires toutes plus perturbantes et "absurdes" les unes que les autres. 
Ayant quitté la capitale de l'Ouest pour rejoindre la célèbre ville de Satan City, elle monopolise l'opéra-théâtre s'y situant, devenant une véritable source d'inspiration pour les artistes du monde entier.

Une soirée, après une journée de travail bien épuisante, Carcosa décide d'aller au casino le plus populaire de la ville, "Le Nombre d'Or" dont le titre réussit souvent à arracher un sourire à la jeune femme. Son âme d'hédoniste se complait aisément dans cet environnement capitaliste basé sur le hasard. L'aléatoire, la surprise, ooh, tout ça lui donne des frissons d'adrénaline. Amusée, elle s'intègre parfaitement dans la foule d'addicts et de richous. Elle ne connaît pratiquement rien sur les règles de la plupart des jeux proposés, mais elle décide de se lancer premièrement sur le plus connu, le poker.

Relancer, relancer, relancer.
Faire monter la mise surprend chaque personne autour de la table !
Doubler la mise les effraie !
Mais elle veut voir jusqu'où ils peuvent aller... Peu importe les cartes qu'elle a en main.
Peu importe si elle risque de perdre une fortune...
Leurs regards, leurs émotions qui s'emballent !... Oh, ça vaut tout l'or du monde.

Mais quelqu'un... Quelqu'un ne perd jamais son sang froid. Quelqu'un se tient toujours professionnel, peu importe les actions loufoques de l'artiste. Un homme à écharpe.
Un être stoïque en jeu... Mais qui prend quand même du risque. Son visage est si dur à décrypter, son talent arrive à impressionner la brunette... Et rapidement, il arrive à remettre cette débutante à sa place. C'est dans cette défaite écrasante que l'Atropos fait connaissance avec son futur meilleur ami, un certain "Williams Auguste". 

C'est avec surprise que Carcosa apprend que derrière ce faciès presque impassible en jeu, se cache un garçon plein d'émotions, un cœur fragile. Tellement fragile que la jeune femme ressent presque de la culpabilité à simplement imaginer le malmener. Pourtant, elle apprécie le taquiner gentiment, voir ses réactions si vives. "Williams est quelqu'un d'étrange... Il doit être quelqu'un de bien.", pense-t-elle. 

Un petit introverti pourtant plein de courage ! Un cœur d'ange, mais un cerveau de stratège. Quelque part, il devient le protégé de la Dramaturge, sans qu'il en ait conscience. Elle aime l'entendre parler, elle apprécie être sa confidente... Ou du moins, semblerait-il ? Elle ne peut pas s'empêcher de vouloir le retrouver, en savoir plus sur lui, s'amuser avec lui... Elle doit sûrement l'apprécier, pas vrai ? N'est-ce pas ça, avoir quelqu'un pour qui on tient ?

"Il est innocent, peut-être trop pour ce monde.", c'est ce qu'elle pense.

Ils passent des années ensemble, et la brunette finit par montrer un peu d'elle... Sa passion pour les pièces de théâtre, son métier, ses collègues de travail, la danse, le chant... Il y'a même un temps où elle montre sa propre fragilité, d'une certaine manière, en le laissant écouter une composition au piano, celle qu'elle répète à chaque fois qu'elle se sent... Morose. Triste, peut-être. En réflexion, à propos du monde...

"Héhé... Un jour, je t'apprendrai peut-être à y jouer, tiens !"

...Puis un nouveau soir.
Carcosa se trouve dans un parc, toujours à Satan City. Besoin d'air frais, besoin de contact avec la nature... Elle profite de la balançoire en rêvassant. 
Ce soir-là, les étoiles se sont alignées une fois encore. Et elle retrouve son cher ami, Williams Auguste, tremblant de la tête au pieds, visiblement marqué par quelque chose. Un événement au Nombre d'Or, semblerait-il. 
C'est un des souvenirs les plus forts de Carcosa. Les plus importants, peut-être. En tout cas, à chaque pensée à ce sujet, son cœur bat à la chamade. Elle se souvient de ce moment où elle l'a accueilli dans ses bras, alors qu'elle n'apprécie normalement pas les embrassades. Mais avec lui, c'était différent, en quelque sorte. C'était "son protégé", après tout.
...Une promesse. Un jour, ils se retrouveront dans ce parc. 

"J'y crois... Parce que c'est toi."

 

La Vengeance Entropique | Le Roi en Jaune 784px-Card_spade.svg


L’AS DE PIQUE : Une femme délaissée, bafouée va se venger.




 

Citation :

Delirium, littéralement « délire » en latin, aussi connu sous la désignation de syndrome confusionnel, un terme représentant généralement un trouble psychiatrique fréquent et sévère particulièrement présent chez les personnes plus âgées ayant déjà des fragilités.

Il se caractérise par un état de confusion soudain et temporaire occasionné généralement par un problème médical sous-jacent. Il cause des hallucinations, occasionne des propos insensés, un défaut d'attention, de l'agitation, une désorientation...


Aujourd'hui, un colis venant de son père lui est livré. A l'intérieur, un livre, une œuvre tout récemment censurée par le gouvernement. Un texte qui ne doit pas être lu, au risque de soi-disant "devenir fou". Son géniteur est probablement en prison à l'heure qu'il est, et quand bien même elle n'en ressent (visiblement) aucune tristesse, il faut avouer qu'elle a toujours reconnu son génie. Alors... Que peut-il bien se cacher là-dedans ?

Apparemment, ce serait une pièce de théâtre, nommée "Le Roi en Jaune". L'excitation grimpe à toute allure, au fur et à mesure que Carcosa feuillette les pages. Chaque phrase semble n'avoir aucun sens, mais tout semble pourtant si bien organisé, si bien ficelé. L'héritage de son père est un monde absurde mais magnifique, sûrement issu d'un parfait délirium. La Dramaturge devient rapidement une véritable fan, et décide d'un jour, aller à l'encontre des lois... Et faire jouer cette pièce au grand public. Les jours passent, et elle se met à apprendre par cœur, analyser (voire suranalyser) ce trésor de l'humanité.  

"Les gens deviendraient fous en lisant ton œuvre, hm ? J'ai hâte de voir ça."

Une nuit, quelque chose réveille la brunette. 
Est-ce un cauchemar ? Elle n'a aucun souvenir. Cependant, c'est en ouvrant subitement les yeux qu'elle sent son corps mou, lourd, et une douleur immense à la tête. Se touchant le front, elle remarque une certaine humidité et chaleur, et soupire en pensant à une potentielle fièvre. Se levant pour rejoindre la salle de bain, elle se met à tousser devant le miroir. Une brûlure à la gorge, maintenant ? Tout paraît s'enchaîner si précipitamment, c'en est anormal. Par précaution, elle se pince le bras... Tout est bien réel. Le froid cruel de l'évier, son reflet obscur sur le verre, cette sensation de mal-être lui occupant toutes ses entrailles... Tout ça... Est bien réel. 

Elle fouille donc dans les tiroirs, à la recherche de médicaments qui pourraient l'aider. Elle ne peut pas se permettre un manque de sommeil pour demain, alors, s'apprêtant à avaler un somnifère, ses bras se mettent à trembler. Trembler tellement que tout tombe au sol. "Cela ne tombera pas plus bas.", pense-t-elle, alors qu'elle se penche pour corriger la catastrophe... Mais... En se redressant, Carcosa écarquille des yeux. 

 

La Vengeance Entropique | Le Roi en Jaune 1449432141776



Ce symbole... Ce signe...! C'est celui du...

Le Roi en Jaune..., chuchote-t-elle avant de se tenir la tête, marmonnant plusieurs mots incompréhensibles. Le monde est flou, alors qu'elle agite frénétiquement son crâne. Des horizons se peignent sous ses yeux, des contours d'or à perte de vue, avec un immense palais à son sommet. Des phrases se répètent en boucle... Le texte qu'elle a appris ! Le poème... Le chant de Cassilda !

La cité... La cité perdue de Carcosa...

Ces paroles sortent de sa bouche, sans qu'elle le veuille, comme un râle d'agonie mélangé à un soupir d'espoir. Carcosa... Son père manquait vraiment d'imagination pour avoir pris le nom de sa fille ! La cité de Carcosa... Le palais du Roi en Jaune situé sur Aldebaran... Une description si stupide, si insensée, qui pourtant, arrive à provoquer des images claires et nettes chez la Dramaturge. 

Haha... Je crois que je me suis encore perdue dans mes rêves. Père, tu as toujours réussi à me faire ressentir des choses par le biais de tes écrits. Tu étais... Un génie., ricane-t-elle.

Ses prunelles bleues s'agitent, à la quête de quelque chose de précis. Son corps se déplace lentement, avant qu'il n'attrape ce fameux livre.

Un génie malheureusement incompris. Bien que je puisse avoir de l'empathie pour toi, tu n'as pas réussi à ta quête. Tu n'as pas su conquérir les cœurs comme il le fallait.

Carcosa s'assoit sur son lit. Son corps frissonne sans cesse, comme si elle se trouvait dans un blizzard. Mais son esprit se concentre une fois encore sur ces textes présumés maudits. 

Quel était ton but, avec ces textes ? Que voulais-tu transmettre, avec cette entité calamiteuse mais si belle ? Père... Aussi pitoyable sois-tu, j'aurais peut-être aimé que tu sois là, pour me le dire.

C'est dans ces marmonnements qu'elle s'endort progressivement pendant sa lecture. 
Depuis cette histoire, la Dramaturge est obsédée par cet héritage. Son comportement semble plus chaotique dans la vie de tous les jours... Elle semble perdue dans ses pensées, dans ses théories. Elle en oublie presque sa promesse, qu'elle remet toujours à plus tard. Le Roi en Jaune l'obnubile ! Cette cité la fascine ! Toutes ces potentielles leçons de morales incompréhensibles dans cette pièce... Ah ! Bientôt, on ne voit la jeune femme qu'uniquement parue de vêtements jaunes, et elle finit par devenir "La Dramaturge (en) Jaune" pour toutes les salles de théâtre de la Terre.

 

***



1019. La Terre est attaquée par les saiyans, ces maudits êtres extraterrestres qui se croient tout permis.
La planète tremble, les terriens tombent comme des mouches, de crises cardiaques comme de suicides. Les médias sont en panique... Et Carcosa est souriante.
Sa tournée est arrêtée, certains membres de sa troupe ayant succombé à la terreur. Le monde est en guerre, et la Dramaturge en Jaune se noie dans le désespoir. 

Passant son temps dans un amphithéâtre abandonné, elle joue du piano continuellement, sans personne pour la regarder. Tout va bientôt se terminer et elle le sent. Tout ça à cause de batailles qui ne les regardent pas, n'est-ce pas ? Pourquoi spécialement la Terre, parmi la multitude de planètes dans l'univers ? Carcosa se pose la question, alors qu'elle rit en larmes, et comprend la détresse de son père. Elle a perdu des collègues... Des amis, des personnes qui semblaient lui être chères... Des gens qui l'ont accompagnée dans sa gloire. Elle aimerait tant que Williams soit là. 

Une idée lui vient, et elle décide d'embaucher un petit groupe de personnes, pour l'aider à transporter son piano jusqu'à un parc; le fameux parc où ils devaient se retrouver. Peut-être viendra-t-il... Avec le nombre de fois où elle a laissé sa promesse de côté, ce serait compréhensible que ce ne soit pas le cas. Mais elle espère.

Vêtue de jaune, elle espère.
Sous le soleil ardent, elle espère.

"Il en met du temps...", pense-t-elle, les larmes aux yeux. "Il a peut-être oublié !"

Petit rire.

Le vent souffle. Il souffle fort, mais elle espère. Des bruits de dérapages au loin, d'accidents, de bâtiments qui sont en train de s'effondrer. Des nuages de poussière à l'horizon. Elle espère.
Continuant de jouer, ses sanglots sont étouffés par un rictus et par le doux son du piano.

Sa tête se tourne vers l'ouest. Le ciel perd de sa couleur clair, devenant grisâtre. Loin, très loin, un champignon s'est formé au-dessus de la chaleur. Les cris d'hommes, de femmes, d'enfants peuvent se faire entendre d'ici. 

"Au revoir, mon cher Williams Auguste."

Ses yeux se ferment, sa tête se lève. Ses cheveux s'envolent, et bientôt la chair l'accompagnera. Son "masque" de chair se dissipe, dévoilant à ce monde en ruines, en apocalypse, que derrière cette déesse de l'Art, il n'y avait qu'un être humain, une jeune femme, aucune perfection.

Ce sourire est un mensonge, comme la perfection.

Ses mains deviennent des phalanges, et la musique s'éteint lourdement.
Le jaune de sa robe se disperse dans ce ciel rougi par la victoire des surpuissants. De "ceux d'en haut".

Mais...

Mais ce n'est pas terminé. Car... "À chaque action que nous faisons, une temporalité parallèle naît de celle-ci. Elles sont généralement ignorées par la Time Patrol car elles ne sont que des changements mineurs qui importent peu."
Cette histoire est finie, pour cette ligne temporelle. 
Mais d'autres histoires, pour d'autres actions, ont différents points finaux. 

 

***




Ce monde est condamné.
Carcosa est vivante dans cette temporalité. Mais est-ce une bonne chose ? 
Ici, l'anarchie. L'humanité est en voie d'extinction depuis l'activation des bombes de Seishiro Kasai, le véritable dirigeant derrière tout ça. Narumi Karuzaki, une membre du groupe de ce scélérat, a été mystérieusement assassinée. La Terre est abandonnée par les "gens d'en haut", il ne reste plus que les terriens et leur planète dévastée. Ou du moins, ce qui en reste. Toutes les capitales sont anéanties. Il n'y a plus aucun dirigeant. Tous essaient de survivre à leur manière, succombant progressivement à la folie. Manque d'eau, manque de nourriture, manque de sexe. Certaines personnes s'entretuent au lieu de s'aider. C'est chacun pour soi. 
Ce monde est maudit.

Ce monde est maudit et Carcosa croit encore en lui. Ce monde est maudit, et Carcosa est devenue folle. Le corps alourdi d'armes volées, elle marche avec un œil aveugle et pâle. Sa peau est noyée par les cicatrices, desséchée, sale. Ses vêtements n'ont aucune élégance, elle ressemble à un vulgaire punk. Ses souvenirs la hantent, comme le monde du Roi en Jaune. 
Carcosa tue, mais pleure encore les morts. Elle signale son territoire, comme pour éviter de devoir faire ça... Avec le signe d'Hastur, le Roi en Jaune. Elle tue pour survivre, mais également pour trouver ces fichues Dragonball avec ce radar qu'elle a trouvé chez les vestiges de Capsule Corp. Plus personne croit aux miracles, mais elle si. Elle est sans pitié, il le faut. Il le faut, pour leur futur.

Cet horrible petit monde... Dévoile ses énormes crocs.

Ce monde est maudit. Mais peut-être que les autres ne le sont pas, ne le seront pas ? 
Maigre, affamée, elle cuit même de la chair provenant des siens pour tenir. Elle a une halène putride... On raconte que dès qu'on commence, on ne s'arrête plus, n'est-ce pas ? 
A chaque fois qu'elle ôte une vie, elle pense à leur vie, sans ces explosions, sans ces "gens d'en haut". Elle rêve de les voir heureux, avec leurs familles, leurs amis... 

Carcosa n'a pas encore perdu. Elle doit tout parier, tout miser. Même si ses cartes ne sont pas les meilleures.
Elle joue à un jeu dangereux avec la vie, mais c'est sa seule chance.
En attendant, elle continue de miser, de faire monter le prix sur la table. 

Elle n'a jamais été bonne au poker.

Enfin... Je les ai... Je les ai !, râle-t-elle de sa voix asséchée et faible. Haha... Enfin... Enfin ! Le miracle..., murmure-t-elle de sa voix cassée, avant que le ciel se noircisse, annonçant l'arrivée d'un immense dragon serpentin, aux écailles d'émeraude. 

Haha... Hahahaha..., le visage humide de larmes, elle renifle bruyamment avant d'exploser de rire. OUI ! MES TROIS VOEUX ! JE LES AI ! JE LES AI LONGUEMENT REFLECHIS ! Pour... Pour tout le monde, pour ce monde maudit ! Et pour tous les autres qui ont pu potentiellement exister...

On lui a parlé de la Time Patrol. On lui a parlé des saiyans, en détail. On lui a parlé de toutes ces belles choses qui se passent dans l'ombre, au-dessus d'eux. Tous ces conflits dont ils sont les dégâts collatéraux. 

Mon premier vœu, Shenron... Je veux venger ce monde, et tous ceux qui ont été oubliés, abandonnés.

Elle se frappe la tête en grommelant et en tremblant comme une feuille.
Une véritable sauvage.

Mon deuxième... M-Mon deuxième vœu... C'est de retrouver mon meilleur ami. Williams. Williams Auguste.

Elle se tient le ventre qui gargouille, avant de ricaner à nouveau.

Oui... Et... Et le dernier... Je veux...

Sa destinée.

 

Devenir le Roi en Jaune.



Ce monde est condamné, alors... Suite à ces vœux, la planète est anéantie, probablement parce que "ceux d'en haut" jugent qu'elle n'a plus aucun intérêt d'exister. Le monde devient blanc sous les yeux du Roi, et tout s'éteint enfin.

...
......
Mais l'histoire n'est pas terminée.
La grande question est, où vont ces lignes temporelles abandonnées par la Time Patrol ? 
Elles sont noyées dans le néant, le chaos, l'Entropie. Ces maux se sont accumulés dans un lieu en dehors du Chronos, en dehors de l'espace-temps que nous connaissons tous. Quelque chose entre les univers, quelque chose qui ressemble au vide absolu. Les temporalités "échouées" s'y rassemblent, et forment autre chose depuis ce vœu. Une sorte... D'étoile. Une étoile qui devient un univers à lui-même, nourri par toutes ces énergies négatives. Peut-être est-ce là d'où provient le "ki sombre". La Cité de Carcosa.

 

Along the shore the cloud waves break,
The twin suns sink behind the lake,
The shadows lengthen
In Carcosa.

Strange is the night where black stars rise,
And strange moons circle through the skies
But stranger still is
Lost Carcosa.



En tout cas, ce lieu est l'incarnation de la catastrophe. L'univers XIX (19), ne répondant à aucune loi des autres univers, quelque chose qui n'apparaît même pas sur le radar. L'ombre de l'univers 7, le refuge de ses temps oubliés.

En sort un Roi. Un messager. Le Roi en Jaune, Hastur, déchirant l'espace pour rejoindre le Chronos, pour retrouver l'Univers 7 comme il l'attendait. Rejoignant une autre temporalité, visiblement toujours active, il plonge dans ce monde, voyageant vers la Terre pour trouver l'hôte dont il a besoin. La Carcosa de cette temporalité

Ainsi commence la nouvelle aventure du Roi en Jaune, créature, calamité née de l'envie de vengeance des terriens, et de temporalités abandonnées. Une bête de chaos, se voulant karma.

 

FAITES PLACE ! Oh oui faîtes place... Au grand Roi en Jaune, le Seigneur des Espaces Interstellaires... Hastur !


Caractère

✩ ENTP 3w2 ✩
L'innovateur | Le caméléon



Passionnée.

Une comédienne difficile à cerner. Chaque jour, Carcosa semblait porter un masque; comme si l'on avait forgé un sourire éternel sur son doux faciès. La jeune femme avait toujours l'air amusée, rien n'avait l'air de la toucher. Rien ne l'atteignait personnellement; ou du moins, c'est ce qu'on croyait. Indifférente de chaque critique, fascinée par les débats et les sujets à la fois polémiques et philosophiques... La Dramaturge était unique en son genre. Elle brillait dans le manque d'originalité de son entourage. Pourtant, elle essayait, avec tant d'espoir, d'animer une flamme dans le cœur des gens. Elle voulait les rendre fous ! Voir leurs vraies couleurs ! Leur plus profonde sincérité... Comme elle, s'exprimer sans honte, sans retenue, sans peur. 

C'était une demoiselle intelligente, à l'écoute, une véritable obsédée par le savoir ! Apprendre était son quotidien dont elle ne voulait pas voir le bout. Son rêve n'était pas de connaître toutes les vérités dans ce monde, mais de ne jamais cesser d'évoluer, d'apprendre. Manger du savoir, encore et encore, continuer de se délecter du délicieux goût que cette douce satisfaction pouvait lui procurer...! Un désir immense, insatiable, une obsession pour l'adrénaline et les plaisirs. Carcosa était l'hédonisme dans toute sa splendeur ! C'était une femme qui voulait s'amuser, suivre ses instincts, toutes ses lubies. 

...Dans cette quête infinie de plaisir, Carcosa se questionnait sans arrêt. Elle mettait sous les projecteurs des sujets tabous et polémiques, adorant jouer l'avocat du Diable pour voir la puissance des arguments, la ferveur et le chaos du débat ! Elle voulait voir les émotions des autres briller; la colère, la tristesse, le désespoir ou bien la joie ! Les sentiments humains, voilà bien quelque chose qui l'intriguait, un sujet qui revenait souvent auprès de la Dramaturge. Car après tout, elle était aveugle de ses propres émotions. Elle voyait et comprenait celles des autres, après les avoir longuement étudiées, mais les siennes... Ont toujours été un mystère impossible à élucider. Était-elle sincèrement heureuse ? Elle ne le savait jamais, elle était constamment en plein doute. Quelle était sa morale, à elle qui s'amusait continuellement à jouer avec celle des autres, rien que pour la science, voire même... Rien que pour son divertissement ?

Au fond, n'était-elle pas frustrée ? Frustrée par les événements de cet univers ? Frustrée par cette hiérarchie de puissance et l'ennui qu'elle ressentait en tant que simple terrienne ? N'était-elle pas frustrée par ce monde stupide, entourée de personnes idiotes, si aisément manipulables, si aisément hypnotisées par ses talents ? Tous ces gens... Etaient ennuyeux, pitoyables, répugnants, ils ne valaient pas mieux que des porcs; et pourtant, elle les aimait. Elle croyait en eux, en leur potentiel, en une chance d'évolution. Elle aimait l'Humanité, ou du moins le croyait-elle fermement. Ou du moins se le forçait-elle de penser. Elle balance entre nihilisme et philanthropie, sans jamais en connaître la conclusion. La vérité.

Ceux qu'elle haïssait peut-être (probablement), c'était les créatures d'en haut. Les saiyans, et tout ce qui pouvait y avoir de puissant, de plus puissant qu'elle; qu'eux, les terriens. Ces créatures méprisables, arrogantes et se croyant tout permis sur leur planète... Carcosa voulait Justice, ne plus être la marionnette des plus forts. Elle voulait l'égalité, elle voulait que la Terre appartienne à nouveau à ses habitants.
Elle ne pouvait plus supporter d'être un dégât collatéral.

Hastur, quant à lui, est l'incarnation des débris causés par "ces gens d'en haut". Il est les restes de ces terriens, de la Terre de l'Univers 7, l'ombre des lignes temporelles abandonnées. Il est les peurs, les désirs, la folie de ces êtres noyés dans le néant. Il est le souhait de Carcosa, son plus profond rêve de vengeance, de justice, de karma. Ainsi se manifeste-t-il calme, diplomate, préférant éviter la violence lorsque celle-ci n'a pas forcément lieu d'être. C'est un être qui se veut neutre, se présentant comme une calamité, une sorte de catastrophe naturelle, une loi alternant entre physique et métaphysique au besoin, pour calmer les ardeurs de certains protagonistes qui pensent être les maîtres de cet univers. Il est le Roi en Jaune, il est élégant, il est séducteur, il est espiègle, il est sournois. Les coups bas, la trahison, sont des termes qui viennent avec la part sombre de sa couleur, ainsi n'est-il peut-être pas quelqu'un de fiable, de digne de confiance. 

Il est probablement un manipulateur ambitieux. La morale n'a guère d'importance à ses yeux, c'est un concept humain qui lui est bien trop lointain. Le bien, le mal, cette vision manichéenne n'a rien à faire dans les réflexions du Roi, ce dernier suivant surtout ses pulsions, son idéal. Malheureusement, il n'est pas parfait; rongé par les vices du passé, il peut sembler satyriasique, sensible à la tentation charnelle, comme un animal affamé. Il peut même rire du malheur, de l'absurdité d'une situation dramatique...! Mais n'ayez crainte, car le Grand Ancien qu'il est saura se montrer digne. L'important est de marquer les esprits, et de prouver... Qu'il est le Roi.

 

Physique


Beauté.

L'incarnation de la beauté, sa plus GRANDE allégorie ! Elégance, maîtrise, délicatesse, passion ! Les gestes sont dramatiques, expressifs, féminins, royaux. Carcosa était parfaite. Tous les critères étaient là, pour devenir le Roi en Jaune. Elle était parfaite. Peu importe ce que les autres puissent dire et penser...
Des cheveux longs, châtains, toujours bien coiffés en deux élégantes tresses. Certaines mèches sont teintes en bleu, car le bleu a longtemps été la couleur des rois; la couleur de la spiritualité, la couleur des rêves... La couleur de la vérité. Un bleu terne, comme éclairci, sali par le temps... Ses prunelles sont dans les tons azur; et pourtant, elles dégagent une chaleur agréable, comme si ses iris étaient baignés d'une couleur chaude. Son regard est donc souvent tendre, doux; parfois énergique, parfois taquin. Il est dur d'imaginer le corps de Carcosa taché par des émotions négatives et poussiéreuses comme la tristesse, la peur ou même la colère.

Une robe-chemisier, à boutons blancs et avec un col à revers, allant jusqu'au dessus des genoux, simple, féminine, légère... Jaune. La couleur de l'optimisme, de la vie, du soleil, de la tromperie, de la félonie. Le symbole du Roi ! C'est la fameuse tenue qui l'a rendue connue en tant que "Dramaturge jaune" avant qu'elle ne devienne l'hôtesse du Grand Ancien. Toujours vue étincelante, rayonnante sur scène. 
Sous ce tissu, Carcosa est une humaine, une femme de grande taille, atteignant le mètre quatre-vingt-cinq avec ses longues jambes de danseuse. Son corps est fin, élancé, fragile; ou du moins semble-t-il l'être. Une peau blanche, des doigts de pianiste... On pourrait songer à une véritable princesse en la voyant. Une magnificence presque irréelle. 

Pourtant... C'est ce corps faible, mou et risible qui a survécu aux plus grandes horreurs terriennes.

Mais qu'en est-il d'Hastur ? Qu'en est-il du vrai visage du Seigneur des Espaces Interstellaires ?
Rien que les mortels puissent comprendre.
La véritable apparence du Roi en Jaune, grandissant dans ce corps-élu... Est changeante, brisant les lois de la physique, entrant dans une logique cosmique et calamiteuse. Il n'est ni femme, ni homme, comme il est à la fois l'un et l'autre. Parfois, on peut apercevoir ce qui paraît être des yeux aux iris d'or, et même parfois, des bouches toutes canines, tranchantes comme des sabres. Des bras, des langues; des choses qui semblent familières, humaines, dans cet amas de néant et de singularité... Sa physiologie n'est jamais constante, et de simples globes oculaires ne suffisent pas pour appréhender tout ce chaos métaphysique.

Techniques Illimitées

Le Signe Jaune - Malédiction

Probatio

Le Signe Jaune se manifeste par un emblème singulier, propre au Roi en Jaune. Ce symbole est soit invoqué directement dans l'esprit d'autrui, si le Seigneur est proche, soit marqué sur un mur, un objet, etc. La ou les cibles sont maudites, envahies par des hallucinations de diverses sortes pour amuser le Roi, mais également charmées par une aura de domination, les poussant à adorer leur nouveau chef. Certains maudits peuvent même sentir un lien avec l'univers XIX (19), un contact avec leurs alter egos des lignes temporelles oubliées. 

Le Signe Jaune, la Marque calamiteuse d'Hastur le Roi en Jaune. On raconte que ceux qui la regardent sont immédiatement maudits; accablés d'hallucinations, corrompus par le Ki sombre du Roi en Jaune, soumis à lui, fascinés par lui, effrayés par lui. On dit même que les corrompus voient apparaître un masque doré à leurs visages, qu'ils ne peuvent enlever, comme liés à tout jamais à la peau. Une transformation progressive en abominations, en calamités, en sbires de Carcosa; l'ombre des Univers. L'apparition du Signe Jaune est variable; elle peut être dessinée dans l'air, gravée sur la pierre, peinte sur un mur; voire même imprimée, de manière éphémère, dans les yeux des proies du Roi en Jaune.

Le Signe Jaune - La Confrérie

Convocation

La Confrérie du Signe Jaune est une invocation de spectres masqués de divers vestiges des lignes temporelles oubliées. Cela peut être des proches, voire même directement l'alter ego d'une des cibles potentielles, pour l'impressionner. Ce sont des sbires du Roi, ceux qui le font vivre par leur envie de vengeance. Ils apparaissent comme des gigantesques ombres métamorphes, parfois hurlantes. 

Sous la bannière du Signe Jaune du Roi doré, se trouvent les fervents disciples et serviteurs de ce dernier; tous ensemble en portant le nom de "Confrérie du Signe Jaune". Le Monarque n'oublie jamais ses fidèles sujets. Ainsi donc, une armée d'ombres masquées sortent des ténèbres pour se battre aux côtés de leur Roi, certains d'anciens maudits par le Signe Jaune; d'autres, des vestiges des autres lignes temporelles oubliées, abandonnées. Ils n'ont pas peur ni de la mort, ni de la douleur; eux qui ont connu le néant, eux qui ont connu la plus grande entropie.

Le Masque Pâle - L'horreur de Camilla

fullcounter.jpg

Le Roi en Jaune incarne le karma, l'équilibre. C'est pourquoi chaque attaque lui étant envoyée peut être retournée vers l'adversaire, avec autant de ferveur. Certaines offenses, plus ou moins puissantes, vont probablement nécessiter plus d'énergie de la part de la calamité, mais celle-ci n'a aucune envie qu'on salisse son si joli masque (hôte). 

Dans la pièce de Théâtre maudite du Roi en Jaune, une jeune femme, Camilla, demande à un étranger de retirer son masque comme elle l'a fait dans ce bal masqué, et c'est, terrifiée, qu'elle comprend que ce dernier n'en a jamais porté jusqu'ici. La Calamité, le Roi en Jaune porte un masque de chair; son hôte, l'innocente Carcosa Atropos. Ce déguisement offre un spectacle macabre à toute potentielle adversité; la révélation qu'un être cosmique manipule avec tant de cruauté une marionnette à moitié vivante... N'est-ce pas rebutant ? Ou alors, serait-ce le simple fait de se trouver en face du Roi en Jaune lui-même; l'incarnation des péchés du monde, tout droit sorti de son palais cinoque ? Dans tous les cas; le karma qu'il incarne se charge de retourner toutes les offenses qui lui sont dirigées, avec autant de ferveur supposée. On ne bat pas le Mal par le Mal, après tout.

Techniques X3

Aldebaran, le festival des étoiles noires

mindcontrol

Le cauchemar de n'importe quel être de l'univers. La manifestation parfaite de la peur, de la domination. Le festival des étoiles noires est un sort colossal visant à exploiter l'esprit d'une ou plusieurs malheureuses cibles. Ainsi, celles-ci seront accablées par des hallucinations, bien plus prononcées bien plus absurdes et horribles que par le simple biais du Signe Jaune. Aussi, l'écrasement provoqué par la domination du Roi est grandiose, même un dieu pleurerait face à sa présence. Le contrôle, le charme, peut durer plus d'un tour avec accord du ou des joueurs. Les dégâts mentaux potentiellement provoquées peuvent briser la cible, et la forcer à devenir une vulgaire marionnette pour Hastur. 

Une étoile, dans les profondeurs de l'espace, Aldebaran, le berceau de la cité de Carcosa. Entourée d'autres étoiles noires, c'est en face de celles-ci que les sbires d'Hastur s'inclinent. Domination. Soumission. L'esprit de ceux qui entourent le Roi en Jaune s'écrase face à lui, devenant une vulgaire marionnette pour un nouveau spectacle. Aldebaran, l'origine du Chaos et de la folie. Aux yeux des cibles, il y'a des étoiles, un nombre incalculable d'étoiles noires, plus noires que la nuit. Suite à cela, des hallucinations, une torture mentale semblant sans limite... Des rêves; des cauchemars même, faisant fondre la conscience de ses proies, désormais à la merci d'Hastur, qui peut les manipuler un petit temps, pour son propre plaisir personnel.

Le Seigneur des Espaces interstellaires

wormhole

Il est un Dieu né des vestiges du Temps et de l'Espace. Il est l'enfant du Chaos, ainsi peut-il voyager à travers les différentes dimensions à sa guise, à travers les univers, les mondes, ainsi que toutes les époques imaginables pour sa quête. Dans une situation belliqueuse, le Roi en Jaune peut se servir de cette capacité pour esquiver, ou se déplacer judicieusement de manière à infliger un coup peut-être fatal. 

Cette technique ne peut pas être utilisée pour fuir un combat. Le Roi en Jaune provient de l'univers XIX (19), un lieu qui transcende le temps et l'espace. Sa mission, depuis le vœu de Carcosa, est de venger les terriens, leur planète, tout en imposant un équilibre "parfait". Ainsi acquit-il le don du voyage spatio-temporel pour sa quête. Un jour, peut-être, arrivera-t-il à rejoindre et dominer la Crypte du Temps, et corriger toutes les erreurs des mortels.

Techniques X1

Carcosa - Le chant de Cassilda

Carcosa
Sur la rive les vagues nuageuses se brisent,
Les soleils jumeaux s'enfoncent derrière le lac,
Les ombres s'allongent
A Carcosa.

Etrange est la nuit des étoiles noires,
D'étranges lunes tournent dans le ciel,
Mais l'étrangeté est la plus grande
A Carcosa.

Les chants que les Hyades entonneront,
Sont rythmés par les loques du Roi,
Ils mourront sans être entendus
A Carcosa.

Chant de mon âme, ma voix est morte,
Je meurs sans t'avoir chanté
Mes larmes sécheront sans être versées
A Carcosa.


 

La Chanson de Cassilda, Acte I, Scène 2.


L'Apocalypse. Un bouleversement temporelle provoqué par une brèche, une large déchirure dans le vide, faisant office de portail vers l'univers XIX (19). Le choc entre le Chronos (le Temps tel que l'on connaît) et l'Aîon (le Temps des éternels) brise les lois de la physique, ce qui crée ce qui est semblable à l'Armageddon. Les ténèbres, la corruption, l'entropie provenant de l'univers artificiel des lignes temporelles oubliées viennent attaquer ce monde. Des tentacules, des horizons qui fondent dans l'obscurité plus noire que l'espace, et des corps qui sombrent dans la folie. On dit même que ceux qui sont trop proches du portail finissent par se faire remplacer/dominer par leur alter egos. 

Carcosa est, à l'origine, la cité mystérieuse et imaginaire du Roi en Jaune, cachée au cœur d'Aldebaran. Un palais en ruines, doré et maudit.
A chaque action, une ligne temporelle est créée. A chaque potentialité, une ligne temporelle naît. Il n'est donc pas surprenant de savoir que la Time Patrol ne les prend pas toutes en compte, les jugeant de moindre importance pour la plupart. Ces histoires abandonnées rejoignent un autre endroit, loin des douze univers. Quelque part dans le néant, loin des règles physiques. Un tout nouveau monde, l'entropie absolue : l'univers XIX (19), ne répondant à aucune règle des "gens d'en haut", vivant par lui-même dans l'ombre de l'univers 7. 
Le Roi en Jaune en est né, et surtout, en est le maître. Cet univers se nomme également "La cité de Carcosa", et, à sa volonté, Hastur peut déchirer le ciel, faisant plier l'espace-temps, le Chronos, pour créer une brèche chaotique... Où elle se dévoilerait. Ainsi débuterait l'apocalypse, avec une planète progressivement corrompue et déchirée, sous une lumière ardente, dorée.

 

Capacités de race

Régénération

Régénération Piccolo

Toute partie du corps ablatée peut repousser moyennant des efforts

Capacité de survie

Capacité de survis

Vous pouvez survivre dans des conditions extrêmes, et de survivre même mutilé. (dans l'espace, le froid, à moitié découpé comme Freezer).

Commentaires